Création d’un collectif pour défendre le projet de halte soins addictions
“Sensibiliser, mobiliser, rassembler les Marseillaises et Marseillais qui partagent la conviction que la création d’une halte soin addiction (HSA) est une nécessité sociale et médicale“, voilà l’objectif d’un collectif citoyen qui vient de se créer. Baptisé “Je dis oui !”, il souhaite que le maire “propose sans délai un lieu pour implanter la HSA de Marseille“, rappelant sa “nécessité sociale et médicale incontestable“. Un premier rassemblement est prévu ce vendredi à 8 heures à l’occasion du conseil municipal “pour accueillir les élus“.
Promesse de campagne du Printemps marseillais, le projet d’une salle de consommation de drogue à moindre risque au 110, boulevard de la Libération (4e) est tombé à l’eau après un veto de l’État alors qu’il entrait dans sa dernière ligne droite. Différentes structures et associations avaient alors dénoncé un lâchage politique. Le collectif « JE DIS OUI ! » pointe lui aussi une “trahison politique” commise “par le maire Benoît Payan et les représentants locaux de l’État“.
En parallèle, l’association porteuse du projet de halte soins addictions à Marseille, demande aux différents partenaires publics la tenue d’une nouvelle réunion du comité de pilotage “afin d’étudier les propositions de lieux envisagés”. L’association liste un certain nombre de sites du 1er et du 3e arrondissements susceptibles d’accueillir une salle de consommation de drogue. De quoi relancer les discussions au sein de l’hémicycle, lors du conseil municipal de vendredi.
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La signification du slogan « Je dis OUI « entretient l’équivoque. Son choix n’est pas très heureux.
« Alcool, tabac, jeux d’argent : Je dis NON aux addictions » est le slogan choisis par la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives – MILDECA .
Les opposants peuvent ressortir le vieux slogan « No pasarãn « qui a déjà servi à beaucoup de choses.
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“Il y a eu conjointement un avis négatif de trois ministres [Santé, Justice, Intérieur] à une demande formulée par la Ville de Marseille pour un projet déjà identifié”, précise le préfet de région, Christophe Mirmand, interrogé par Marsactu. article du 19 janvier.
pourquoi ne pas interpeler notre nouvelle fée marseillaise, agresti roubache ?
elle représente l’état.
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