Christophe Castaner annonce un “méga-projet pour l’éolien” sur le port de Marseille-Fos
Le président du conseil de surveillance de Marseille-Fos, Christophe Castaner, a annoncé qu’un “méga-projet pour l’éolien” devrait voir le jour dans l’enceinte du Grand port maritime dans les prochaines années. Dans un entretien à l’hebdomadaire La Tribune du Dimanche, le 28 janvier, l’ancien ministre a donné les premiers éléments techniques de ce programme qui sera présenté à la Commission nationale de débat public (CNDP) le 7 février.
“Nous allons en effet accueillir un nouveau projet, baptisé Deos : une plateforme ainsi que des zones de stockage qui serviront les besoins de déploiement de la filière de l’éolien offshore”, explique Christophe Castaner. La livraison est prévue pour 2028 pour un investissement estimé à 550 millions d’euros. Le président du conseil de surveillance précise qu’il s’agira de “75 hectares à terre, 45 hectares en mer et 1 000 mètres linéaires de quai”.
Source : La TribuneCommentaires
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Donc, Castaner est en train de transformer un outil logistique, le “coeur” historique, économique de Marseille en producteur d’électricité en lieu et place de son activité portuaire traditionnelle
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Mais vu les résultats économiques, le recul des parts de marché et le fait que le GPMM soit sorti des grandes routes maritimes mondiales, à t’il le choix?.
Sur le plan écologique, cela est positif mais sur le plan économique et donc de l’emploi , danger.
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Pas sûr que ce projet là soit plus dangereux pour l’emploi que la construction de portiques à conteneurs qui ne transborderont rien faute de clients …
L’éolien, ça a le vent en poupe, sans mauvais jeu de mots. Et 4 ans de projet avec 550 M€ de budget, ça ramène de l’argent et des emplois. Après 2028, en phase d’exploitation, il devrait bien rester une équipe de maintenance.
Moi je signerais.
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Castaner et le vent…tout un programme !
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Ceci reste plus poétique :
Les princes même sont mortels
Tout comme les autres vivants,
Qu’ils en souffrent ou se querellent,
Autant en emporte le vent.
F.Villon
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Nous sommes d’accord 13016, à la vue de la situation concurrentielle du GPMM ,il faut donc trouver des portes de sorties pour ne pas sombrer.
D’où la stratégie de développement des serveurs dans un premier temps et maintenant des eoliennes . A t’il le choix ?.Non.
Mais le plus dur reste à faire,convertir les dockers CGT en gardiens d’éoliennes.
Allez, une petite prime, pourquoi petite d’ailleurs,de reconversion devrait bien suffire.
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Pour le meilleur de Marseille, ce serait bien de lâcher les bassins Est, d’ouvrir pour de bon la digue du large au public, et de bâtir le siège social du GPMM à Fos, vraiment !
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D’autant que la petite centaine d’emplois de dockers correspondant pourrait être délocalisé à 22 km sur le bassin ouest et que les emplois induits par une activité moins gourmande d’espace et à vocation plus touristique seraient certainement supérieure.
Mais non,
* le GPMM utilise des hectares en pleine ville et en bord de mer pour construire des “data center” qui n’emploient quasiment personne et qui nécessite de lourdes infrastructures pour leur alimentation et leur refroidissement,
* il maintient la zone de déchargement de l’alumine en face de la Cabucelle et enfume des milliers d’habitants alors que celle qui existe à Fos existe et n’est plus utilisée depuis près de 2 ans,
* il se lance dans l’immobilier de bureau alors que tout le monde ignorait que cela faisait partie de ses missions.
etc
Mais il se dit que (au vu du nombre impressionnant de directeurs et de sous directeurs – il y en a peut-être plus que les dockers ?) c’est aussi une mine d’emplois… pour aider les amis de politiciens qui, sinon, pointeraient au chômage
Et comme il en emploie de tout bord, les responsables politiques de tous les niveaux n’entendent rien, ne voient rien et ne disent rien (3 petits singes et puis s’en vont)
Rendez vous ce soir mardi 30 au cinéma l’Alhambra à 20 h pour en parler !
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Effectivement, il doit bien y avoir des débouchés pour ce potentiel énorme de zone portuaire. Si le fret “à la grand père” semble très menacé, d’autres activités liées à la mer peuvent se développer. Sans accès tout sur le tourisme, on peut penser à de la logistique “fine” : pas du transbordement de conteneur d’un train à un bateau (ça, ça se fera à Fos beaucoup mieux), du traitement de ces conteneurs en vue de livraison sur l’ère métropolitaine par exemple. (le concept Amazon, pas obligatoirement dans les conditions d’Amazon). Ou de la formation (la CGT le demande, très bien).
Et effectivement, ces ré-orientations libèrerait ce bout de littoral de contraintes de sécurité qui en bloque l’accès pour des usages de loisir citadin, par exemple la jeté du large.
Que de sujet à discuter avec nos concitoyens, y compris les dockers (en espérant qu’ils aient envie d’être citoyens).
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Quelques données techniques seraient les bienvenues : quantité d’électricité produite, régularité attendue de la production compte tenu du régime des vents, débouchés espérés attendus pour cette production ?
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Ben au large de Fos, ça souffle … Pas forcément de manière régulière certes. Après, c’est toute la gestion des énergies intermittentes qui devra s’organiser : consommer d’abord l’énergie éolienne dans les process industriels de Fos ou les réseaux de transport aux alentours, stocker sous forme d’hydrogène en cas d’excès de production, etc etc. Une révolution industrielle, dit-on …
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Pourvu que l’air pollué n’abime pas les hélices.
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Si le GPMM n’a plus grand chose d’active dans les bassins est, enfin autre que faire passer des containers de nourriture importé aux navires de croisieres qui contribue zéro a l’economie et la grande forme de reparation, il devrait avoir moyen que une bonne partie du littoral soit rendu a la ville. Le GPMM s’est accaparé de tout le littoral nord au fil des années au point ou il y a que la petite plage de Corbieres pour se baigner, c’est juste un gachis enorme. Si le sujet est des emplois, on donne 250.000 euros a chacun des centaines de dockers et une vrai formation en reconversion a son choix, c’est peanuts, l’activité issue des centaines d’hectares de foncier libérés genererait bcp plus d’emploi a terme…
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