Pape François à Marseille : deux jours de visite très politiques
Le tifo déployé par les supporters marseillais, à l'occasion de la messe donnée au stade Vélodrome par le pape françois, le 23 septembre 2023. (Photo Emilio Guzman)
Une messe géante, un tifo à l’effigie papale, une ola des prêtres… L’image forte du passage du pape François à Marseille restera sans doute cette célébration devant 62 000 personnes au stade Vélodrome, ce samedi 23 septembre. Mais le souverain pontife, qui a été reçu comme un chef d’État par la première ministre Elisabeth Borne et l’ensemble des représentants politiques locaux vendredi, a surtout saisi l’occasion de ce déplacement pour délivrer un message à Emmanuel Macron – présent à Marseille samedi – et aux autres leaders européens qu’il rappelle à leurs responsabilités dans leur gestion de la crise migratoire. “Les migrants n’envahissent pas, ils cherchent l’hospitalité”, a-t-il lâché en clôture des Rencontres méditerranéennes où il était invité.
Deux jours durant, le temps d’une visite aux accents très politiques, le pape François a fait de Marseille un lieu en résonance avec un des fils rouges de son pontificat : l’accueil inconditionnel des personnes en situation de migration et la lutte contre “l’indifférence”, “la peur” et “l’amalgame”. Ce samedi matin, le pape s’est d’abord rendu dans le quartier de Saint-Mauront (3e), au local des sœurs de mère Teresa qui cuisinent et servent là chaque jour des repas pour les plus démunis. “Marseille est la capitale de l’intégration des pauvres”, a formulé le pape à l’issue de cette rencontre.
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- Le pape François au stade Vélodrome le 23 septembre 2023. (Photo : Emilio Guzman)
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- Le tifo déployé dans le stade lors de la messe papale. (Photo : Emilio Guzman)
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- L’archevêque de Marseille et le pape François le 22 septembre lors d’un temps de recueillement à Notre-Dame-de-la-Garde. (Photo : Emilio Guzman)
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- Le pape François entouré des représentants de Marseille Espérance le 22 septembre lors d’un temps de recueillement à Notre-Dame-de-la-Garde. (Photo : Emilio Guzman)
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- Le pape François en compagnie d’Emmanuel et Brigitte Macron au Pharo le 23 septembre 2023. (Photo : Emilio Guzman)
La veille, à Notre-Dame-de-la-Garde, le souverain pontife avait déjà eu des mots forts. “D’un côté, il y a la fraternité (…), de l’autre l’indifférence qui ensanglante la Méditerranée. (…) Que chacun trouve de quel côté il veut être”, a-t-il tancé. Entouré des représentants de tous les cultes marseillais qui se retrouvent au sein de l’association Marseille espérance, il a salué les actions des militants “qui vont en mer sauver des migrants” et appelé Marseille cette ville “carrefour” à devenir “pour la France, l’Europe et le monde, une mosaïque d’espérance.”
Commentaires
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j’en retiendrai ces mots :
– lutter contre l’indifférence, la peur et l’amalgame
– les migrants n’envahissent pas, ils cherchent l’hospitalité
puissent tous les catholiques (où ceux qui s’en réclament) les entendre.
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Et nos institutions respecter le principe de laïcité .
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Eglises et religions de tous les pays et continents , que de crimes commis en vos noms .
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Avec la hauteur de vue qui ne le caractérise pas, Macron a conclu hier soir ces deux journées : “m’en fouti.”
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Parmi les charmants enfants qui attendait le pape à sa descente d’avion avec des bouquets de fleurs pas une tête un peu basanée. Qui a bien pu faire ce choix qui va tout à fait à l’encontre du message du pape.
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