[Marseille en traverses] Rue Séry, à la Belle-de-Mai, on voit le quartier changer
Traverses, travioles, ruelles ou boulevards, à Marseille, la voirie se raconte des histoires. Notre chroniqueur sonore, Pascal Messaoudi a posé ses micros dans des rues-quartiers aux quatre coins de la ville. Tout l'été, il vous invite à la rencontre de ces voisins. Sixième escale, rue Séry, sur les hauteurs de la Belle-de-Mai.
Photo-montage de Pascal Messaoudi.
La rue Séry ne ressemble pas aux autres rues de la Belle-de-Mai. Dans le prolongement de la rue Loubon qui serpente jusqu’au boulevard National, ses immeubles haussmanniens lui donnent un petit air chic qui détonne avec les petites bâtisses alentours. Plus haut, la rue “d’où on peut voir la mer dès le deuxième étage”, se transforme en traverse puis boulevard qui serpentent jusqu’à l’ancienne maternité de la Belle-de-Mai où tant de Marseillais ont vu le jour.
Avec deux nouveaux habitants du quartier, Nicolas et Fanny, le documentariste sonore Pascal Messaoudi remonte le temps. Ils évoquent le passé ouvrier où les petits commerces animaient les trajets quotidiens, et le futur qu’on espère toujours en équilibre, entre l’amélioration souhaitée et la peur d’une transformation trop attractive. La rue comme indicateur des changements…
Commentaires
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Des vrais bobo !!
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Oui de vrai bobos et puis la rue Sery est insipide… J’aurais préféré la rue d’Orange ou Loubon où ca vit encore. Mais bon, c’est le choix de PM..
Dommage que les vieux de la rue (car il y en a encore) ne soient pas interviewés. Je trouve plus intéressant les témoignages de cette Belle de Mai qui est autre que les règlements de comptes et le trafic de drogue. Elle m’a vu naitre, j’y ai grandi, étudié, travaillé. Grosse mutation depuis mais surtout paupérisation et abandon des pouvoirs publics et l’immobilier n’est pas cher surtout. Alors les “bobos” qui voudraient avoir les avantages de la Plaine et pas les inconvénients… Bof.
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C’est assez marrant puisque les personnes interviewés dans cet épisode dénoncent le problème lié à la gentrification (refus des quartiers huppés, remplacement des populations d’origine, hausse des prix) alors que se sont eux, la gentrification.
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