La Ville réfléchit à la création d’une société foncière pour racheter les Galeries Lafayette

Côté Vieux-Port, les galeries Lafayette ont été le centre du projet de rénovation du Centre Bourse (Photo : Isis Marvyle)

Ce jeudi, lors du dernier conseil municipal de l’année et de la mandature, une grande partie de la matinée a été consacrée au rachat des Galeries Lafayette, le grand magasin historiquement installé dans une partie du centre-Bourse. Au cœur de ces débats, l’état de santé global du centre-ville commerçant, les projets, publics, privés ou les deux qui pourraient remplacer le magasin et le prix de rachat par la Ville des 17 000 mètres de surface de vente. 20, 30, 50 voire 250 millions comme l’avance Romain Simmarano, le directeur de campagne de Martine Vassal dans une vidéo postée ce jour-là sur les réseaux sociaux ?

Pour l’heure, la Ville se retranche vers un avis prochain des Domaines, le service du ministère de l’Économie qui évalue les valeurs d’un bien avant sa vente ou son rachat. Une estimation qui pourrait tomber dès janvier, estime-t-on du côté de l’hôtel de ville. Un scénario est actuellement envisagé : la création d’une société foncière dont la Ville serait un des actionnaires au côté d’autres acteurs publics comme la banque des territoires ou Anru Invest, un fonds d’investissement lié à l’agence nationale de rénovation urbaine. La proximité du quartier prioritaire de Belsunce pourrait permettre cette intervention.

L’objectif de ce véhicule juridique étant de minimiser le coût financier en le lissant sur plusieurs années, via le paiement d’un loyer à la foncière dont la Ville serait co-actionnaire. Mais le véhicule, comme le projet qu’il pourrait porter (Philharmonie des enfants, campus de la mer ou cité des sciences), attendra l’issue des élections municipales pour voir le jour.