La chambre régionale des comptes décortique l’aide aux communes du département
C’est un élément majeur des dernières mandatures du département, de Jean-Noël Guérini à Martine Vassal : l’aide aux communes est au menu du rapport de la chambre régionale des comptes sur le conseil départemental des Bouches-du-Rhône, révélé par La Marseillaise. Portant sur les exercices 2013 à 2020, qui ont vu les deux élus se succéder, l’analyse des magistrats conclut que cette politique s’est encore “accrue” ces dernières années.
En 2020, 67 % des dépenses d’investissement, estimées à 565 millions d’euros annuels, étaient dédiées à l’aide aux communes. Les 119 communes et neuf intercommunalités ont touché 1,62 milliards d’euros au total entre 2013 et 2020. Sur la même période, 631,9 millions ont été investis dans les collèges par le département. La part de cette compétence majeure de la collectivité dans le total des investissements a d’ailleurs baissé de 23 % en 2013 à 12 % en 2020.
“Avec un budget de fonctionnement de 2,3 milliards d’euros en 2020, la situation financière de la collectivité reste saine“, note la chambre dans son rapport. Elle émet toutefois une critique sur ses choix et sa politique, “davantage distributive que redistributive”, qui “ne répond que partiellement à un objectif de solidarité territoriale”.
Commentaires
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Une politique “davantage distributive que redistributive”, qui “ne répond que partiellement à un objectif de solidarité territoriale” : qu’en termes choisis ces choses-là sont dites. En clair, Martine finance qui elle veut, selon son bon plaisir. Comme Jean-Nono avant elle.
Des critères objectifs et transparents, c’est probablement trop demander. Et surtout, ça ne permettrait pas aussi aisément d’acheter le soutien des maires.
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Dans un ‘autre monde’, ça s’appellerait du clientélisme …
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la définition du petit robert :
“clientélisme, nom masculin
(POUR UN POLITICIEN, UN PARTI)
Fait de chercher à élargir son influence en attribuant des privilèges.”
c’est tout à fait ça. et, comme d’habitude la crc ne résoudra rien, ce n’est pas en listant “officiellement” ce que tout le monde sait déjà, que les procédures, guérini-vassal-gaudin s’arrêteront.
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Le compte est bon ! toutes les structures locales ont été passées au crible de la CRC et aucune n’y a résisté. A jamais les premiers. Ah, il reste le Port peut-être…
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Martine a réussi à faire mieux que Jean-Noël.
On pense souvent que ça ne peut pas être pire mais Martine nous prouve le contraire, on peut être plus clientéliste que Guérini et Gaudin réunis.
Bravo !!!
Le fait qu’elle cumule présidence du Département et de la Métropole augmente de fait la capacité à faire du clientélisme et son intérêt, car c’est bien pour attirer les votes des Maires à la Métropole qu’elle les achète avec le carnet de chèque du Département !
A quand un impossibilité de cumul de ces deux mandats exécutifs ?
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Et en plus elle cumule double paye, ce qui offre des revenus plus que confortables au passage.
Là où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir.
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Brallaisse, la pauvrette Martinette est assujettie à la limite du cumul des indemnités, soit 8500€ brut. Comment ne pas être clientéliste ?
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