“Marseille a toujours été italienne !” : des siècles d’immigration aux archives municipales

Reportage
le 27 Déc 2021
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Au sous-sol des archives municipales se dessine le portrait des familles italiennes qui ont immigré à Marseille. Du Panier à Menpenti en passant par la Belle-de-Mai, elles ont participé à la construction de la ville, malgré les fortes discriminations.

Eugène Isnardon, le débarquement des oranges (AMM, 33 Fi 3944)
Eugène Isnardon, le débarquement des oranges (AMM, 33 Fi 3944)

Eugène Isnardon, le débarquement des oranges (AMM, 33 Fi 3944)

“Vous voyez bien que je suis maire de Naples !”, répondait Siméon Flaissières, maire de Marseille, au journaliste Albert Londres qui se demandait pourquoi il entendait autant parler italien quand il se promenait en ville. Les voisins méditerranéens des Marseillais, qu’ils soient venus par la terre ou par la mer, ont depuis des siècles arpenté […]
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Commentaires

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  1. Haçaira Haçaira

    Jusqu’au 12 mars 2022 sans doute

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    • Suzanne Leenhardt Suzanne Leenhardt

      En effet, merci !

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  2. Alceste. Alceste.

    Une exposition très instructive,de magnifiques documents.Une petite communauté oubliée dans ce panorama, la communauté Vaudoise ( protestants) , francophones et très présente à Marseille, originaires du Val de la Germanasca ( mitoyenne du Queyras, côté italien) avec des patronymes français comme les Tron ,Poët, Richard,etc.

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  3. Patafanari Patafanari

    Article très intéressant. Mais le titre: » Marseille a toujours été italienne « !!! Digne d’un article footballistique de l’époque Mussolinienne.

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  4. Zumbi Zumbi

    Et il n’y avait pas que Marseille ! D’après le Voyage en France d’Ardouin-Dumazet, en 1898 à La Seyne, “sur les 16000 habitants de la commune, 7000 viennent de l’autre côté des monts”.
    Quant aux fantasmes développés aujourd’hui sur le fait que “l’intégration et l’assimilation se passaient harmonieusement”, en oubliant les pogroms anti-italiens, j’ai connu quelqu’un dont le père a vécu à la Belle-de-Mai dans la première moitié du XXème siècle en parlant napolitain et provençal, et très mal l’italien et le français ; très bien “intégré” à la vie locale, mais personne n’a voulu le franciser en force, et c’était tant mieux.

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