Des structures culturelles locales et régionales se mobilisent pour des artistes afghans

Le Mucem a ouvert en 2013. (Photo : LC)

Trois artistes afghans – qui avaient pris part à l’exposition Kharmohra, l’Afghanistan au risque de l’art qui a eu lieu au Mucem en novembre 2019 – accompagnés de leurs proches ont atterri à Marseille samedi explique le quotidien Libération. Leur fuite de Kaboul désormais aux mains des Talibans et leur arrivée est le fruit d’une chaîne de solidarité orchestrée depuis Marseille par de nombreux acteurs culturels. En premier lieu le Mucem (Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée), auquel se greffent entre autres le Fonds régional d’art contemporain (Frac), l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles, la Villa Arson de Nice, le Théâtre de la Criée, la Friche La Belle de Mai mais également Aix-Marseille Université (AMU).

Une quinzaine d’autres artistes et leurs proches pourraient encore bénéficier de cet élan. “Parmi eux, il y a des peintres, des musiciens, des vidéastes, nous avons donc mobilisé un réseau diversifié pour proposer de vrais projets de résidence”, explique Jean-François Chougnet le directeur du Mucem à Libération. Pour aider à l’évacuation, à l’installation et à la création future de ces hommes et de ces femmes, une cagnotte en ligne a été ouverte. Elle a à ce jour récolté plus de 80 000 euros.