Résorption de l’habitat indigne : récit d’une stratégie marseillaise

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Bref
le 14 Juin 2021
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Dans un long article publié sur le site d’investigation Blast, le journaliste Xavier Monnier retrace l’histoire de la stratégie de résorption de l’habitat indigne à Marseille. Une histoire qui, après des années d’incurie municipale, débute par une vague d’évacuations en réaction aux effondrements qui ont causé la mort de huit personnes rue d’Aubagne en 2018.

Menée par les services municipaux et de la métropole, la stratégie de résorption de l’habitat indigne passe aussi par les tribunaux. Ce mardi, c’est un propriétaire d’un immeuble du quartier de l’Opéra qui avait fait fît d’un arrêté de péril qui doit être jugé. Puis lundi prochain, le tribunal de Marseille verra se succéder à la barre des propriétaires indélicats pendant une journée entière.

Source : Blast

Commentaires

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  1. Dark Vador Dark Vador

    J’espère la comparution du Sieur Xavier Cachard, ci-devant avocat de Muselier…

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    • Zumbi Zumbi

      Pas ci-devant, il officie toujours, me semble-t-il, pour la Région et même pour les LR qui ont porté plainte contre leur ancien copain passé au RN.
      Bon, leur ancien héros était à la fois député de Corrèze et maire de Paris…

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  2. Andre Andre

    Je sais gré à Marsactu de ne reprendre de l’article de Blast que les éléments vérifiables. Car l’article en question aurait mérité que ses sources soient croisées et vérifiées. On peut se demander qui l’a dicté et d’ailleurs, à sa lecture, on peut le deviner…
    Il est par contre avéré qu’en 2018, le service qui avait à charge les immeubles en péril était un service minuscule. L’ingénieur qui avait la responsabilité du 1er arrondissement avait pris sa retraite sans être remplacé ce qui est assez significatif du désintérêt de la municipalité et de la haute administration pour ce sujet.
    Il est aussi avéré que, fin 2018- début 2019, la Ville a procédé à des évacuations quelquefois insuffisamment justifiées. On avait ouvert la boîte de Pandore, les signalements affluaient et le personnel récemment recruté sans formation spécifique faisait comme il pouvait. Les premiers à faire jouer à l’excès le principe de précaution étaient parfois les experts désignés par le tribunal administratif, traumatisés qu’ils étaient par le drame de la rue d’Aubagne, pourtant traité par un des meilleurs d’entre eux. Les périls ne sont pas une science exacte, il faut le savoir.
    Peu à peu, les équipes acquérant de l’expérience, les choses sont revenues à un niveau plus raisonnable.
    Mais ce n’était pas suffisant, il fallait faire baisser les statistiques et c’est ce à quoi, certains nouvellement nommés, se sont employés, souvent au mépris des procédures légales et, peut être aussi, au détriment de la sécurité des habitants.
    Ce sont ceux-là mêmes qui aujourd’hui essaient de valoriser leur bilan.
    Il n’en reste pas moins que le problème est loin d’être réglé à ce jour, ce qu’il reste du service (il y a eu de nbreux départs depuis un an, volontaires ceux-là) peine encore sous le nombre de dossiers, dans une direction qui n’a jamais trouvé ses marques.

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