Syndicats et collectifs alertent sur l’effet du confinement sur les familles vulnérables

“Ce sont une fois de plus les associations et les individus  qui permettent de gérer l’urgence, urgence aggravée par le démantèlement orchestré des services publics. […] Les uns cousent des masques, les autres font les courses pour les plus démunis”. Par voie de communiqué, une dizaine de syndicats (CGT, Sud, CNT, FSU) et de collectifs alertent les pouvoirs publics sur la grande détresse vécue par de nombreuses familles marseillaises, mises en difficulté par les mesures de confinement.

Le texte pointe l’atteinte à la sécurité alimentaire des familles les plus précaires dont les activités rémunératrices “sont rendues impossibles depuis le confinement”. L’arrêt de la restauration scolaire depuis la fermeture des établissements le 16 mars représente aussi une source de difficultés. “Au cours de l’année 2018/2019, près d’un convive sur trois a été concerné par le demi-tarif (14 647 familles) ou la gratuité (1265 familles). […] Nous savons que pour ces familles le repas à la cantine permettait aux enfants de manger un repas complet 4 fois pas semaine”. Le texte demande aux pouvoirs publics de “mettre en place les moyens humains et matériels nécessaires pour assurer la sécurité alimentaire, le logement et la continuité pédagogique de tous”.