La CGT s’interroge sur le recours au chômage partiel par Kem One
La zone du port de Fos où devait s'implanter Quechen. (Photo : VA)
À Martigues, la CGT du site pétrochimique Kem One demande des comptes à son employeur. Ce dernier a décidé de recourir au chômage partiel. La situation, rapportée par La Marseillaise, est particulière : depuis le début du confinement, les salariés ainsi que les sous-traitants étaient toujours mobilisés dans leur totalité alors que le site était en période de maintenance, une opération prévue de longue date. Mais la direction a finalement décidé de reprendre la production plus tôt que prévu, et a demandé, dans le même temps, à une partie de ses salariés de passer en chômage partiel ou de poser des congés.
“Beaucoup de personnes sont choquées que Kem One utilise les fonds publics pour soi-disant assurer la sécurité de ses salariés, indique le syndicat dans une lettre ouverte. L’effort de guerre, les salariés l’ont fait pendant dix jours à continuer à travailler à temps plein sous la menace du virus”.
“La direction ne produit pas moins que ce qu’elle produirait en temps normal. C’est bizarre qu’elle cherche à économiser sur les salaires”, pointe aussi un salarié auprès du quotidien. Le syndicat demande à l’entreprise de payer la différence de salaires (environ 11%) et de préciser les débouchés de la production en cette période qui ont justifié de remettre en marche les ateliers. Le syndicat souhaiterait notamment savoir si la demande liée au monde médical et à l’agro-alimentaire est réelle. Une rencontre en CSE (comité social et économique) doit avoir lieu ce mardi entre syndicat et direction.
Source : La MarseillaiseCommentaires
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Dans un deuxième ou troisième ou quatrième temps on va s’apercevoir que ce type d’abus va être légion. Ma belle-sœur travaille dans une grosse boite d’éditions à Paris, télé-travaille sans compter ses heures, tout en étant au chômage partiel depuis 8 jours. Alors ? Va-ton mettre en place un système pour traquer les fraudeurs ou bien vont-ils passer à la trappe de la reconstruction du pays ? Ca va nous coûter cher ca aussi… Je m’interroge
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Le gouvernement fermera les yeux car les fraudeurs d’aujourd’hui représentent les potentiels employeurs post-mandat de chacun des ministres et hauts fonctionnaires…
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Mon petit doigt me dit que l’URSSAF va y jeter plus qu’un œil
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