“On balance entre douleur et peur”: aux obsèques de Mehdi Kessaci, des habitants traumatisés
Mehdi Kessaci, assassiné le 13 novembre, a été inhumé à Marseille. Il était le petit frère d'Amine Kessaci, militant connu pour ses prises de position contre le narcotrafic. À la tristesse d'avoir perdu un enfant du quartier, les habitants présents font aussi part de leur peur grandissante "des systèmes mafieux".
Des fleurs ont été déposées sur le rond-point Claudie d'Arcy, où Mehdi Kessaci a été assassiné. (Photo : Emilio Guzman)
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Amine Kessaci vient de publier une tribune où il affirme un courage (et une douleur) qui mérite toute notre admiration et notre solidarité. Il y rappelle que c’est d’abord de l’action (et en fait de l’inaction de l’Etat) qu’il s’agit, non seulement en dotant suffisamment en personnels, en moyens et en organisation la police et les magistrats pour combattre les mafias criminelles mais aussi en réinvestissant durablement dans les quartiers pour y rétablir les performances des autres services publics, notamment notamment l’éducation. https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/11/19/amine-kessaci-militant-ecologiste-non-je-ne-me-tairai-pas-je-dirai-et-repeterai-que-mon-frere-mehdi-est-mort-pour-rien-je-dirai-la-violence-du-narcotrafic_6653945_3232.html
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et si on agit pas de concert sur les deux aspects, police et social, on fait juste du bruit.
admiratif et solidaire de cette famille, cet homme et ses propos tellement humains et réalistes.
espérons pour samedi une foule immense à la hauteur de ce texte et de la lutte engagée.
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