Condamnation avec sursis et relaxe partielle pour les deux anciens patrons de Nour d’Égypte

Quand il se présente à la barre, le lundi 10 novembre, Tamer Shabana espère voir se dégonfler l’ample dossier pour lequel il était poursuivi avec son beau-père, Jean-Claude Amar. Les vœux de ces anciens dirigeants des restaurants égyptiens Nour d’Égypte n’ont été que partiellement exaucés, comme l’indique La Provence. L’un comme l’autre ont été relaxés d’une partie des poursuites, notamment concernant la dissimulation de chiffre d’affaires et l’aide au séjour irrégulier d’employés de leurs restaurants.

Mais ils écopent de douze mois de prison avec sursis et, respectivement, 10 000 euros et 20 000 euros d’amende assortis du sursis simple pour le travail dissimulé de 18 employés, abus de biens sociaux et blanchiment. La peine est assortie d’une interdiction de gérer pendant un an. Le règlement judiciaire de l’effondrement de l’empire Nour d’Égypte se poursuivra devant la chambre civile du tribunal. Les liquidateurs judiciaires réclament 395 000 euros aux deux hommes, indique La Provence.