11e et 12e arrdt de Marseille : Le printemps Marseillais comme seule alternative politique

Habitants des 11^ème et 12^ème arrondissement de la ville, nous nous inscrivons dans la démarche citoyenne du Printemps Marseillais, et souhaitons contribuer à porter cet espoir aux prochaines élections municipales.

       Ces dernières années nous faisons le constat d’une ville qui n’offre plus à ses habitants un cadre de vie à la hauteur de leurs espérances. Notre quotidien est marqué par les galères dans les transports, les écoles qui ne sont plus ou pas rénovées, les équipements publics absents, ou qui disparaissent, une vie culturelle qui se concentre sur ceux qui sont de passage dans notre ville. On y respire de plus en plus mal et les enfants de Marseille sont négligés.

       Dans les quartiers Est de la ville, nous sommes malheureusement confrontés aux mêmes problématiques.

       Le 11^ème arrondissement est abandonné des investissements publics, notoirement sous doté en transports en commun, ses noyaux villageois sont laissés à l’abandon par la ville. Alors que la vallée de l’Huveaune fut longtemps un des berceaux de l’emploi pour la cité phocéenne, elle est désormais oubliée de la municipalité Gaudin et de ses héritiers. Révélateur de cette réalité, les gares construites y voient de moins en moins de trains s’y arrêter. Ce sont plus de difficultés pour les riverains et un recours presque obligatoire à l’automobile qui engorge davantage nos axes routiers du secteur. C’est désormais une qualité de vie et de l’air qui ne cesse de se détériorer pendant que la majorité sortante détourne son regard.

       Le 12^ème arrondissement n’est pas épargné : le projet de création d’un hôpital privé qui viendra dénaturer et engorger un quartier déjà saturé est la preuve de l’abandon du secteur aux promoteurs immobiliers sans qu’y soient associés, les infrastructures adéquates. De l’absence de réflexion sur les transports en commun dans le haut de l’arrondissement aux travaux de voirie sans aucune concertation, le quotidien, la santé et la sécurité des habitants sont sacrifiées.

       Des combats nous en avons mené ces dernières années avec les acteurs locaux, les collectifs de citoyens, les CIQ et les associations pour dénoncer l’abandon, les dérives du pouvoir, le clientélisme outrancier ou encore la non consultation des habitants. Mais dans l’opposition, les marges de manœuvres sont minces. Il faut donner en Mars prochain une large majorité à des citoyennes et des citoyens engagés qui ont pour seule ambition de servir l’intérêt général, de se mettre au service de Marseille. L’espoir arrive, le Printemps Marseillais rassemble toutes ces volontés citoyennes et engagées.

       Face à nous, les décideurs semblent plus que jamais coupés des réalités. La maire élue en 2014 n’est pas restée fidèle à ses promesses : trop occupée à sa course vers l’extrême droite, dans les combinaisons politiques à Paris pour trouver une place dans les instances nationales de son parti, elle préfère l’apparence à l’action dans nos arrondissements. Loin des préoccupations des habitants du 6^ème secteur, elle n’a jamais eu la volonté d’utiliser ses fonctions pour mettre en lumière la richesse et la fierté de nos quartiers.

       Pire, elle tente de faire de nos terres un bastion de ses idées parfois nauséabondes et anxiogènes. Son remplaçant sur le fauteuil, quant à lui, n’a jamais voulu non plus défendre les atouts de notre secteur. Il n’a rien écouté quand les riverains l’ont alerté sur la L2, les embouteillages et la pollution, il n’a pas réagi pour la sécurité des piétons. Aucune réponse concrète sur nos principales préoccupations, il préfère suivre les plans de la mairie centrale qui ne voit ici qu’un terrain de jeu pour promoteurs immobiliers, et servir la négligence de la métropole si mal dirigée qu’elle ignore la réalité de nos quartiers.

       En 2020 nous voulons que nos quartiers soient pleinement représentés par des élus qui ont à cœur d’écouter la population, qui connaissent le secteur et cherchent à rétablir l’apaisement et le respect de notre cadre de vie. Cette démarche nous ne la trouvons que dans la seule liste d’union entre forces de gauches, écologistes et citoyennes, le Printemps Marseillais. La crédibilité de ce mouvement sans précédent s’est construite sur les personnalités qui la composent et sur l’expertise des habitants : chacune et chacun ayant démontré leurs responsabilités et leur engagement pour un futur plus juste et plus vert.

       Cette dynamique doit encore s’amplifier, porteuse de tous les espoirs.

       Nous appelons toutes les marseillaises et tous les marseillais de nos quartiers, toutes celles et ceux qui ont porté des combats citoyens, à nous rejoindre, refusant les combinaisons politiques, ayant su dépasser les jeux d’appareils : votre place est à nos côtés, dans ce rassemblement inédit pour une échéance que nous ne pouvons laisser passer. En mars, au printemps, Marseille doit gagner.

Premiers signataires :

Yannick Ohanessian, Cheminot, Conseil économique, social et environnemental de la région – PS – 12^ème

Aella Shuller-Guillo, éducatrice, table de quartier la Rouguière et conseil citoyen – 11^ème

Marc Burlat, directeur d’école, collectif citoyen du printemps marseillais – 12^ème

Rebecca Berard, entrepreneuse, animatrice du collectif saint Barnabé – 12^ème

Xavier Muracciole, Médecin hospitalier, animateur du mouvement Génération.s – 11^ème

Patricia Hubinet, responsable des films du soleil, Animatrice du mouvement Génération.s – 12^ème

Aurélien Jacques, chef d’entreprise, responsable du collectif Mad mars – 6^ème secteur

Martine Laflutte, secrétaire mmédicale, responsable place publique – 6^ème secteur

Chantal Lagrange, enseignante à la retraite – 12^ème

Anne Marie Danièle, infirmière retraitée, animatrice du pôle écologique du Printemps Marseillais – 11^ème