Zones franches, Euromed… Qui a cassé le baromètre de l'emploi ?

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le 20 Oct 2014
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Zones franches, Euromed… Qui a cassé le baromètre de l'emploi ?
Zones franches, Euromed… Qui a cassé le baromètre de l'emploi ?

Zones franches, Euromed… Qui a cassé le baromètre de l'emploi ?

Combien d'emplois ont été créés sur le périmètre Euroméditerranée depuis quatre ans ? Combien sont dus à des transferts de sièges sociaux ? Et sur les zones franches marseillaises, où en est-on ? Difficile de trouver de réponses fiables à ces questions. En effet, aucune statistique fine n'est plus publiée sur les "territoires opérationnels" de la […]
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Commentaires

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  1. JL41 JL41

    Combien d’emplois ont été créés dans le cadre d’Euroméditerranée, combien dans le cadre des zones franches ? Quelle est la part des emplois transférés ?
    On ne crée pas d’emplois sans perspectives de marché. Ce sont les marchés montants ou nouveaux, lorsqu’on est capable de les prendre, qui permettent la création d’emplois. Un simple avantage matériel, comme une réduction des charges, ne permet à une entreprise créée que de prendre des parts de marché à ses concurrentes. Alors le nombre d’emplois créés ici correspondra au même nombre d’emplois perdus ailleurs. Le mode actuel de stimulation de l’économie entraîne un fort mouvement de créations / disparitions d’entreprises. Le nombre d’entreprises augmente, tandis que l’emploi diminue. Cet émiettement du tissu économique est-il positif ? Il a un coût en tout cas. Certaines entreprises nouvelles seront plus performantes, je dirais 1 à 2 sur 10. Les autres entraîneront une destruction équivalente au sein du tissu économique, touchant ces nouvelles entreprises elles-mêmes au bout de 1 à 3 ans, ou leurs concurrentes plus anciennes. Ces créations / destructions ont elles aussi un coût. Comment évolue notre compétitivité par rapport aux autres pays européens ? Moins bien en moyenne.
    Alors Euroméditerranée et les zones franches, ce sont beaucoup d’emplois déplacés vers des quartiers de Marseille qui en manquaient, ou auxquels ils auraient manqué là où les aménagements en cours augmentent la densité de l’habitat et des actifs.
    La distinctions emplois créés / emplois transférés est assez rudimentaire. Il vaut mieux entraîner globalement une économie locale vers la performance : niveau de formation et employabilité des actifs, culture économique et technologique plus évoluée, immobilier d’entreprise moins cher (l’ancien fait parfois des miracles à côté d’une offre neuve à prix délirants), facilités de stationnement et transports collectifs, logements à un prix accessible dans l’environnement, bon raccordement des entreprises au réseau autoroutier.
    S’il faut quand même produire des chiffres d’emplois localement créés ou transférés (y compris sous le camouflage d’une création), point n’est besoin de l’Urssaf pour identifier les entreprises. Quand aux données consolidées de l’Urssaf, comme les emplois par secteur d’activité, elles ne sont pas fiables en raison des retards de payement des cotisations ou de prise en compte des disparitions. Ces retards sont en outre variables dans le temps, ce qui rend les comparaisons hasardeuses. D’autres sources sont disponibles, comme le dernier recensement de l’INSEE ou les données de l’Unedic. Mais la fusion avec l’Anpe a fait perdre à la source Unedic une grande partie de son utilisabilité.
    Enfin, il y a bien des failles dans les méthodologies mises en œuvre, y compris dans les plus officielles. Parfois aussi on est juge et partie, ou l’on cherche à faire plaisir à un élu ou à sa hiérarchie. Le débat et des progrès dans la création d’emplois, demandent des approches plus impartiales. Et parfois de sortir d’un certain formalisme.

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  2. Anonyme Anonyme

    “On ne peut plus comptabiliser les créations d’emplois sur le périmètre d’Euromed depuis 2010” dites moi M. Gilles ça ne vous semble pas un peu gros comme ficelle. Comme par hasard, juste à partir du moment ou la conjoncture est devenue très difficile et qu’un grand nombre d’emplois ont été détruits que les chiffres n’existent plus.
    Je crois savoir qu’ils existent ces chiffres mais quand les chiffres ne les arrangent pas, nos amis énarques et consorts, préfèrent se retrancher derrière des excuses bidons. Ce qui est étonnant c’est que des journalistes comme vous se laissent piéger par ces trucages.
    D’ailleurs quand on regarde de plus près sur l’étude de 2010 de l’agam il me semble que contrairement à ce qui est dit le chiffre de 20 000 emplois crées est une donnée brute et non nette (net envrion 10000).
    a bon entendeur

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