La voix des parents d’élèves marseillais du public défendue devant le tribunal administratif

La voix des parents d’élèves marseillais du public défendue devant le tribunal administratif

Un représentant pour le public, un pour le privé. Jusqu’à présent, les associations de parents d’élèves marseillais siégeaient à parts égales à la commission consultative des services publics locaux. Cet équilibre apparent est rompu depuis septembre, avec la nomination d’une déléguée de l’école Notre-Dame de France, déjà représentée dans cette commission, en remplacement d’une parent d’élève de l’école publique du Roy d’Espagne. Cet établissement catholique de Vauban (6e) disposait déjà de l’autre siège. “La ville écarte toute possibilité que les associations des parents d’élèves des 80 000 élèves des écoles publiques marseillaises [pour 13 600 dans le privé, ndlr] puissent être représentées”, dénonce un recours au tribunal administratif contre cette décision du conseil municipal.

Initiée par “trois contribuables marseillais, parents d’élèves inscrits dans les écoles publiques marseillaises”, indique La Marseillaise, cette procédure s’inscrit dans la foulée de la mobilisation contre le partenariat public-privé des écoles, annulé par la justice. La commission consultative des services publics locaux est l’instance municipale qui donne un avis sur ce type de délégations au privé, qu’il s’agisse des cantines scolaires ou de la fourrière. Le quotidien précise cependant que la représentante de l’école du Roy d’Espagne n’a jamais pu siéger pendant le mandat et n’est plus parent d’élève depuis 2016.