Libération du militant Kevin Vacher après 28 heures de garde-à-vue
Le militant du collectif du 5 novembre, Kévin Vacher est sorti du palais de justice mardi à 18 heures, après près de 28 heures de garde à vue. “Il devra répondre de faits de violence volontaire en réunion avec préméditation”, explique son avocat Laurent Bartoloméi. Le militant avait été convoqué lundi pour répondre à la plainte d’une salariée de Marseille Habitat, qui l’accuse de l’avoir blessée au doigt lors de l’occupation des locaux par le collectif le 10 septembre dernier.
Des faits qu’il entend contester devant le tribunal le 30 janvier prochain. “La réunion ne tient pas puisqu’il était le seul convoqué à ce jour, poursuit l’avocat. Quant à la préméditation, tout tend à prouver qu’il s’agissait d’un rassemblement pacifique.” Le militant fera tout de même, d’ici à son procès, l’objet d’un contrôle judiciaire avec interdiction d’approcher le siège de Marseille Habitat.
Commentaires
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Et sinon cette nuit, une sans-abri est décédée dans l’aire métropolitaine marseillaise. Marsactu fait ses focus là où il peut? Il est vrai qu’on ne sait pas si elle était engagée dans une cause sous les feux de la rampe .
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et alors, il a blessé quelqu’un volontairement ou non.
il doit en répondre.
et ce quelque soit ses motivations ou pretextes.
où est le problème? il faut bien respecter la loi, non?
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Si tel est le cas il doit en répondre, bien sûr, et l’audience de janvier permettra de tirer cela au clair, mais une garde à vue de 28 heures semble tout à fait excessive au regard des faits reprochés. Sans compter la réquisition de contrôle judiciaire de la procureure, tellement inutile et excessive que, fait exceptionnel, le juge des libertés ne l’a pas suivie. La volonté d’intimider ne fait guère de doute…
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c’est bien le principe de séparation entre ce que demande le parquet (réquisition) et le juge des libertés et de la détention.
http://www.justice.gouv.fr/organisation-de-la-justice-10031/lordre-judiciaire-10033/juge-des-libertes-et-de-la-detention-25302.html
ce n’est pas un fait exceptionnel, mais juste une application du droit au regard des conditions de representations de la personne sous enquête lors de sa future audience.
risque-t-il de quitter le sol français et/ou européen? non, donc on peut le laisser dehors
si c’est ça que vous appellez “intimider”…. bof!! simpliste
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