En direct des Lumières de Lyon
Je ne donnais plus de nouvelles pour plein de raisons, notamment parce que je suis à Lyon. Pas de panique, je ne m’y suis pas installé définitivement (ouf) mais seulement pour quelques jours, et je suis notamment tombé sur “La Fête des Lumières”. Depuis jeudi dernier, et pendant quatre nuits, la ville s’est parée de performances lumineuses, mettant en valeur le patrimoine architectural de la ville. Et je me suis demandé ce qui pourrait en être l’équivalent à Marseille…
En quelques mots, la fête des lumières dans son format actuel est une récupération de la tradition lyonnaise de mettre une bougie au balcon pour remercier Marie d’avoir protégé la ville de la peste (déjà à l’époque nous avions eu moins de chance !). Bref, tous les 8 décembre depuis 1852, les lyonnais fêtent l’Immaculée Conception en mettant un peu de lumière à leur fenêtre, et depuis 1989, la Mairie a vu là l’occasion de faire un doublé : créer un rendez-vous populaire, touristique et festif qui manquait à Lyon, et casser cette image de ville grise et froide. Du coup, ils ont “tuné” l’événement et on est passé d’un hommage discret à la Vierge à une abondance de mises en lumière, du vin chaud partout, des millions de visiteurs dans les rues et d’euros dans les caisses des hôteliers et restaurateurs… C’est beau, on voit de belles choses, et son lot de lyonnaiseries, j’appelle les lyonnaiseries les bons et mauvais côtés (volontairement caricaturés) qui me rappellent que l’on est pas si loin de la Suisse.
Déjà, le flux des gens est organisé : certaines rues piétonnes sont à sens unique (on fait la queue pour entrer sur telle ou telle place), les accès au métro sont aussi organisés avec des sens de circulation (on fait la queue pour ne pas qu’il y ait trop de monde dans les rames), impossible de trouver des indices de fêtes le matin (tout a été nettoyé), mais par contre, pas un brin de musique dans la rue (ou si peu), pas de concerts ou DJ pour poursuivre la fête après 1h, et un sentiment général d’être en sortie d’école.
Mais voilà, un bel événement sans débordements, avec plein de touristes et des gens qui ont l’air contents d’être là. Comment adapter ça à la sauce phocéenne ?
- J’ai pensé à “la fête du bruit” : de la musique mais aussi des cris, des performances “sons” comme les “mascletà“…
- Une Fiesta des Suds généralisée à l’ensemble de la ville le temps d’un week-end allongé (celui du 1er novembre)
- La fête du Panier élargie aux quartiers adjacents (Vieux-Port, Canebière, Belsunce, Joliette)
- La fête de la mer ou festival de la mer, comme il existe en septembre mais avec des moyens décuplés et concentré sur quelques jours de fête
Et toi, tu as une idée pour importer et adapter l’idée lyonnaise ?
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