Une habitante de la rue d’Aubagne pressée par la Ville de quitter son logement provisoire
Elle habitait l’immeuble qui fait face à ceux qui se sont effondrés, rue d’Aubagne, le 5 novembre dernier. Une mère et ses deux enfants, relogés depuis à l’hôtel puis dans un appart’hôtel ont été sommés par la Ville par avis d’huissier de quitter les lieux, raconte La Marseillaise. Comme tous ses voisins, sauf un couple, elle a résilié son bail en janvier, traumatisée par le drame. La mairie, censée veiller à l’obligation de relogement, a donc considéré ne plus avoir à gérer son cas.
Mais, venant tout juste de retrouver du travail et cherchant un nouveau logement proche de l’école de ses enfants, la maman n’a pas eu le temps de trouver de solution. Si son assistance sociale lui a finalement obtenu un délai, aucune solution pérenne n’a pour le moment été trouvée. Signée cet été, la charte du relogement évoque cette possible “dimension traumatique” et propose un accompagnement aux locataires qui ne souhaitent pas réintégrer leur logement, mais sans les mêmes garanties que pour les occupants d’immeubles en péril.
Source : La MarseillaiseCommentaires
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Il faudrait que les bailleurs sociaux fassent leur travail.
Des logements vacants, il y en a.
La crise du logement perpétuelle, répétitive finit par ressembler à un système très organisé.
Comme les places d’hébergements d’ailleurs.
Maintenir les crises, maintenir les tensions.
Je schématise à peine. Fumigènes.
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Le non relogement en centre ville de toutes ces personnes et familles concernées est un scandale de plus qui discrédite encore plus la municipalité.
Il faut aussi se demander pourquoi la rue d’Aubagne est ainsi cloisonnée par des barrières comme elle l’est actuellement, (même si un étroit passage piéton a été aménagé) et le secteur des trois immeubles démolis sous la garde permanente de vigiles.
S’il y avait un vrai danger aujourd’hui, pour les vigiles (sans même un casque) sont ils présents à cet endroit et y stationnement leur véhicules en plein milieu de la rue et même sur le terre-plein des immeubles effondrés au plus grand mépris des personnes qui y ont trouvé la mort ?
Ne s’agit-il pas plutôt pour la municipalité d’interdire toute approche de la part d’habitants ou de militants du quartier qui pourraient y déposer affiche et slogans alors que les élections municipales approchent ?
Ou bien s’agit-il de la part de la municipalité et de sa société d’économie mixte dont le nom m’échappe, d’une volonté de mise en danger de la vie d’autrui dans la personne des vigiles ?
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Du conspirationnisme ..du complotisme .. encore et toujours
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