Une cellule de veille sur la radicalisation créée dans le 3e arrondissement marseillais
Lors de son passage à Marseille, le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, a inauguré mardi la première cellule municipale d’échange sur la radicalisation (CMER) marseillaise. Pour le moment circonscrite au 3e arrondissement, cette instance visera à repérer les “signaux faibles” venant de personnes suspectées d’être radicalisées religieusement. Cette cellule, rattachée au conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance, pourra procéder à des signalements auprès des renseignements territoriaux. En vue d’un éventuel transfert au groupe d’évaluation départemental qui se réunit pour examiner des cas individuels de personnes suspectes chaque mois en préfecture.
“À la Ville, une trentaine d’agents sont déjà formés”, indique à La Provence Caroline Pozmentier, adjointe à la sécurité, qui voit d’un bon oeil ce nouveau dispositif. “Il manquait cet échelon communal pour tenter de détecter ceux qui basculent et essayer de les ramener dans le giron des valeurs républicaines par des actions sociales ou alors par une judiciarisation si un danger est détecté”, explique au quotidien le préfet de police Olivier de Mazières. Ce dernier a déjà installé une douzaine de cellules municipales similaires dans le département, la première à Miramas en 2017.
Source : La ProvenceVous avez un compte ?
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