Affaire Zineb Redouane : le numéro 2 du parquet était sur le terrain
Un représentant du parquet de Marseille était bien sur le terrain le 1er décembre, le jour où Zineb Redouane, une habitante de Noailles, a été blessée par une grenade lancée par la police avant de mourir à l’hôpital le lendemain. Après les premières révélations du Monde à ce sujet, Mediapart dévoile le nom du magistrat : il s’agit du numéro 2 du parquet, André Ribes. Informée “tardivement” de sa présence, le procureur général dont il dépend, Robert Gelli, l’a jugée dans Le Monde de nature à nuire à “la sérénité de la poursuite de l’information”, raison pour laquelle il a choisi de dépayser l’enquête.
Le Média, qui est aussi revenu sur l’affaire, avance un autre élément troublant. La web-télé affirme qu’un témoignage d’une policière auprès de l’IGPN aurait été écarté sans raison. Elle aurait déclaré qu’avant l’arrivée des enquêteurs, “un ou des policiers seraient montés dans l’appartement de madame Redouane et l’auraient nettoyé à grandes eaux, enlevant les objets brisés et les traces de tir et de grenade”. Nous avons essayé de joindre le procureur de Marseille, sans succès pour l’heure.
Commentaires
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Noooon, je ne puis le croire, nos valeureuses forces de l’ordre, nos incorruptibles magistrats, tremperaientzdans ce genre d’affaire sordide ? Alors q e depuis plus de sept mois, ils protègent notre démocratie éborgneuse et mutileuse, emprisonnant à tour de bras ces vandales en jaune qui osent réclamer du pain parce qu’ils ont faim… tout ça sent l’intox gauchiste à plein nez !
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Envoyer quelqu’un à l’hopital et qu’il y meure immédiatement n’est toujours pas le tuer ? Ca va nous faire une bonne quantité de procès à réviser et d’innocents à libérer au plus tôt …
Finalement ne serait-il pas plus simple de poursuivre sérieusement les présumés coupables et de ne pas épargner leurs protecteurs qui ont rapidement pesé la “raison d’Etat” contre une vieille dame esseulée ?
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