Le parc national des calanques, une espèce (déjà) en voie d'extinction ?
Le parc national des calanques, une espèce (déjà) en voie d'extinction ?
"S'il pouvait s'asseoir sur les genoux du premier ministre, il le ferait". Gaudin tempête. Il est fou de rage. La scène se passe le 19 avril dernier dans la calanque de Sormiou. Le-encore-premier-ministre-mais-pas-pour-longtemps François Fillon est venu hic et nunc, à quelques jours du funeste 6 mai 2012 inaugurer le 10e et dernier parc national français, celui des Calanques, le lendemain même de la publication de son faire-part de naissance dans le Journal officiel. Parfait timing.
Et clic clac Kodak, c'est évidemment l'ennemi intime de Jean-Claude, le député-maire du 9/10 Guy Teissier qui est sur la photo officielle, en tant que président du GIP des calanques, la structure qui a porté ce projet, contre mistral et labé depuis des années. On connaît le film. Gaudin, de ce parc, il n'en voulait pas. D'abord l'environnement ça fait longtemps que "ça commence à bien faire", et surtout c'est encore le risque d'une perte de pouvoir sur son territoire :
Et le jour où je voudrai inviter à dîner un président de la République au restaurant La Grotte à Callelongue, comme je l'avais fait avec Chirac, il faudra que je demande un ausweis au directeur du parc, et je deviens quoi, moi, la reine d'Angleterre ?
Tous les journalistes locaux ont mille fois entendu la ritournelle. Les voies du seigneur étant souvent impénétrables, le parc a néanmoins réussi à sortir de ses limbes. Et donc en ce 19 avril, Jean-Claude maronne. L'ambiance est maussade. Il sait que c'est plié pour son champion Nicolas. Et maintenant, ce fichu parc. Pas une raison non plus pour laisser Teissier faire seul la Une de La Provence avec le Sarthois. Gaudin s'incruste donc à la petite fête. Il ira même jusqu'à affronter une houle poussée par le mistral à bord d'un traîne-couillon affrété pour l'occasion. Et pour ceux qui connaissent son légendaire pied marin, c'est dire si Jean-Claude a mouillé le blazer. Actibus immensis urbs fulget Massiliensis. Mais comme on dit au ministère du redressement productif, "c'est à la fin de la foire qu'on compte les bouses". Car depuis cette vraie-fausse inauguration du printemps dernier, pas grand chose n'a vraiment bougé. Gaudin peut ranger ses docksides. Décryptage.
Oublié du plan marshallayrault pour Marseille
Si le parc existe bel et bien, ainsi que le règlement qui va avec, il n'y a toujours aucune structure pour le piloter. C'est en réalité l'ancien GIP, une équipe d'une petite dizaine de salariés qui fait le job pour l'instant. Et c'est Benjamin Durand, le directeur du GIP qui est le directeur par intérim du parc des calanques. Une structure déjà peu fournie pour monter le dossier de candidature du PNC et qui n'a absolument pas les moyens, ni humains, ni financiers, de gérer ce parc national. Du coup, personne n'est là pour faire appliquer la réglementation.
Les gens continuent – souvent en toute bonne foi – à pêcher et à chasser dans les zones de non prélèvement. Forcément il n'y a pas de garde. D'ailleurs, il y a quinze jours, lors de la traditionnelle opération de comptage des mérous organisée par le GIP et les associations locales de plongeurs, 20 Epinephelus marginatus ont été comptabilisés contre plus de 50 l'an dernier. Des poissons pas très gros, et très fuyants. Donc toujours braconnés (leur chasse et pêche à la ligne étant interdite depuis le moratoire de 1998). Les mérous ne lisent sans doute pas le journal officiel.
Port-Cros a mis 20 ans pour avoir aujourd'hui une des populations de mérous bruns les plus importantes de Méditerranée, mais pour le premier comptage post création du parc, ça tombe plutôt mal. Pourtant il y a urgence. EDF, à qui appartient la calanque de Podestat (entre Marseilleveyre et Sormiou) et qui est en coeur de Parc, vient de lancer une étude en partenariat avec l'institut océanographique Paul-Ricard sur la faune et la flore qui fréquenteraient ce petit paradis. Et pour l'instant, pas de quoi appeler Thalassa. Pas un herbier de Posidonie, et un "peuplement peu diversifié et peu abondant" d'espèces comme le dit pudiquement le dossier de presse. Pas encourageant.
Pas de conseil d'administration
Il n'y a pourtant pas le feu à la calanque aux yeux de l'État. Car pour que le parc soit réellement lancé, c'est à dire doté d'une gouvernance, d'un budget et de personnel, il faut qu'un premier conseil d'administration se réunisse. Une petite armée mexicaine de 51 membres. Neuf représentants de l'Etat, 12 des collectivités locales, un représentant du personnel, et 38 "personnalités nationales et locales". Si les collectivités ont désigné leurs représentants, en revanche on est toujours dans l'attente de la liste des "personnalités locales" (représentants des associations environnementales, sportives, de pêche, de chasse, d'usagers…) qui doivent être désignées par le préfet de région. Il doit pourtant avoir du temps libre depuis qu'on lui a retiré la sécurité, nommé un commissaire au redressement productif et un préfet délégué à la métropole.
À sa décharge, ses chefs à Paris n'ont pas l'air très pressés non plus. Quand Jean-Marc Ayrault est venu le mois dernier passer deux jours à Marseille, il a parlé de tout sauf du parc. Pas une ligne dans le plan Marshallayrault. Pas bon signe. On attend toujours à Marseille la visite de la ministre de l'écologie Delphine Batho et son ministre délégué aux transports et à la mer Frédéric Cuvillier. Ce dernier est venu très discrètement d'un coup de zodiac repérer les lieux cet été depuis sa villégiature varoise. Mais en "off". Et comme on a compris lors des derniers arbitrages que l'écologie n'est "pas une mission prioritaire" du gouvernement, on comprend que la ministre qui en est chargée ne soit pas pressée de recruter la cinquantaine de fonctionnaires prévus pour faire tourner ce parc. Les pigeons font plus de bruits que les mérous.
Un grain de sable dans la tong de Jean-Claude
Du côté des élus locaux tout le monde se fiche aussi du parc comme de sa première R25 de fonction, à gauche comme à droite, écolos compris. Le seul enjeu qui motive les troupes aujourd'hui en est sa présidence. Avec Gaudin comme toujours à la manoeuvre. Il a déjà son candidat, ou plutôt sa candidate, en la personne de Danielle Millon, la maire de Cassis. Pas vraiment une grande écolo, elle a même réussi à sortir sa calanque de Port-Miou du coeur de parc, mais ça ne gêne pas Gaudin, bien au contraire. En revanche, il compte sur sa voix et celle des conseillers municipaux cassidains aux prochaines élections sénatoriales. Retrouver son fauteuil au palais du Luxembourg est le seul objectif du maire de Marseille, et il est déjà sur le job. Faire plaisir à la grande électrice Madame le maire de Cassis en lui offrant le fauteuil de présidente du parc, ça fait partie du job de sénateur en campagne, il saura lui rappeler le moment venu.
Au nom de la gouvernance partagée et d'intérêts bien compris, Eugène Caselli est d'accord avec le deal. Le bon Eugène a même réalisé l'exploit d'envoyer au conseil d'administration du parc le maire UMP de Ceyreste André Essayan, une commune qui vient de refuser de signer la charte de l'aire d'adhésion, la "zone tampon" qui entoure le coeur de parc. Là où il y a de la gène, y a pas de plaisir. L'élue communiste marseillaise Marie-Françoise Palloix qui elle, s'est vraiment battue pour que le parc se fasse, aura le droit de rester sur le banc des remplaçants, en tant que suppléante du président Caselli. Real politik.
Guérini ne viendra pas non plus gêner les projets de son ami Jean-Claude, quant à Patrick Mennucci, les petites fleurs et les petits oiseaux, c'est pas son truc. Mais comme toujours, le grain de sable dans la tong de Jean-Claude vient du côté des Teissieristes. Si le député-maire estime qu'il a assez donné, et est de toute façon trop âgé légalement pour rempiler, il souhaite néanmoins qu'un de ses hommes prenne la présidence de "son" parc.
Un candidat Teissieriste ?
Le candidat naturel a longtemps été Lionel Royer-Perreaut son bras droit et bras gauche, qui s'est longtemps démené pour que ce parc voit le jour, mais qui est détesté par le maire de Marseille. Son cabinet noir – ils voient en ce pauvre Royer-Perreaut le raspoutine de Teissier – l'a blacklisté. Du coup, c'est Didier Réault, un autre proche de Teissier, qui est parti au combat, avec sa légitimité d'adjoint à la mer à la ville de Marseille. Depuis plusieurs semaines, ce geek maritime multiplie les posts sur son blog, sur Facebook, les tweets et les initiatives afin de bien se greenwasher. Comme samedi dernier où l'amiral Réault avait organisé un " connecting récif", et où il nous a presque outé sa candidature (pour ceux qui redoutent le mal de mer, s'abstenir de regarder cette vidéo) :
"Bravo pour les récifs", a lancé Gaudin ce lundi en conseil municipal à un Réault qui sourit de ce "coup de ripolin". Et assure qu'il ira jusqu'au bout. Et en attendant que ce beau panier de favouilles s'entredévorre, les posidonies ont le temps de pousser dans la calanque de Podestat.
Commentaires
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Gaudin ne serait qu’un boulet pour Marseille ? Ca se vérifie chaque jour.
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DIDIER REAULT est un grand bosseur qui a gravi un à un les échelons et gagné brillament ses mandats. C’est un des rares jeunes élus qui arpente sans cesse le terrain et a une collection de diplômes obtenus au mérite et non au piston comme d’autrs .
Son élection à la Présidence serait un gage de sérieux pour l’avenir;
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Tous ces politicards dont l’horizon correspond à l’échéance de leur mandat, et qui n’ont aucune vision à long terme, c’est à pleurer : c’est “grâce” à eux que Marseille est au fond du trou. Pour sortir de ce trou, il faut sortir ces incompétents.
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Je pense qu’il est capable d’enlever son costume de libéral de droite pour celui de protecteur de la nature sous l’égide de l’état car il a l’échine et les adducteurs souples
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bonjour je suis le representant de la fcsmp dans les bdr et je suis scandalisé de lire une fois de plus que le comptage des merous met en excergue qu ils sont braconnés mr boucaud j espere que vos propos viennent uniquement de vous et de votre desire de “colorer” votre article et non pas des representants du gip qui sont des sicentifiques ( je me suis deja exprimé sur la provence sur le fait que nous pecheurs sons marin nous en avons marre d etre toujours accusé de braconnage alors que nous respectons la legislation pour la tres grande majorité )
sachez que le comptage des merous sur une journée ne permet pas d etablire une image de la population des merous comme des corbs etde n importe quel poisson car selon les conditions ils peuvent etre visible ou non
ensuite le coté fuyant des merous est contrairement à ce que pretend mr HARMELIN est un comportement naturel du merou alors que le coté apprivoisé des merous de port cros vient du phenomene d “habituation” mr Harmelin se contredit lui même dans une publication sur le comptage des merous dans la reserve de carry mais joue de la désinformation ce qui est est indigne de la part d’ un chercheur qui se doit d etre objectif. Vous trouverez tout les details dans notre avis sur le parc des calanque en ligne sur notre site ou celui du gip.
voila sinon si vous voulez voir des merous en presence de chasseur et juger de leur coportement je vous invite à consulter mes vidéos sur le site vimeo pseudo : alexdenti
Le parc peut etre un magnifique outil de gestion malheureusement la politique s en est melée et voila le résultat :
pas de moyen des zones de non peche non coherentes de l aveux même du gip qui ne provoquent que la frustration sans réel interet ecologique un rejet du parc des principaux utilisateurs et des gros conflit entre les usages et les quelques gardes nationaux qui vont avoir du mal à faire respecter un reglement inique voila le résultat il serait je pense bien utile de remodeler tout cela maintenant qu il n y a plus de pression electorale car sinon nous allons droit dans le mur et effectivement les calanques seront les grande perdantes….
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et vous pensez que le gouvernement va installé un homme de droite ?? Reault n ‘a ni les capacités de gestionnaire ni le savoir scientifique il ne sais que nager entre “l’anguille et le papier gras” qualités indeniables d’un politique.
Quand au merou j’invite les scientifiques a refaire le comptage et s’ils ont besoin qu’on le leurs montre qu’ils me laissent un mail. Il y en a de partout. que pour la calanque de marseilleveyre il y a en 2 au bord de la plage, aux pierres tombées au moins 6 et meme dans les digues du prado ect ect par contre il n ‘y a plus de poulpe qui est le plat preferé des merous.
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Les favouilles, on les met dans la bouille (à baisse). Pour l’avoir encore testé ce week-end, c’est bien là qu’est leur place !
Pour le reste, et les choses sérieuses, ce serait bien que l’on puisse avoir droit pour une fois à une personne compétente…
(commentaire constructif, et naïf)
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Hop, encore un exemple de l’amateurisme dans la gestion de cette pauvre ville.
L’actualité de ces dernières semaines est décidemment bien triste à Marseille.
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Didier Réault est l’homme qu’il faut pour le parc national des Calanques , avec Guy Teissier il a mené pendant une dizaine d’année les atelirs de travail, il sait exactement le fonctionnement du parc.
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au sujet du mérou : il revient UN PEU grâce à l’addition de deux dispositifs :
– le moratoire sur la chasse
– la réduction de la pollution de la mer par Cortiou.
Cela dit, un chasseur sous-marin digne de ce nom ne tire ni poulpes ni mérous, proies trop faciles. Le mérou est peu méfiant, et lent.
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A la tête du Parc National : l’UMP n’est pas vraiment ma tasse de thé, mais au-delà des clivages politiques je considère que Didier Réault est un très bon candidat.
La maire de Cassis ! le maire de Ceyreste ! de qui se moque-t-on ?
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Je ne peux pas résister à la discussion, au double titre de plongeuse, intéressée par la biologie marine, et d’élue écologiste.
Si je parle en tant que plongeuse, je balance mes impressions comme tout le monde : Cet été, j’ai vu énormément de poulpes (contrairement à ce qui est dit ici) au point de faire parfois des plongées photos sur ce thème (donc j’ai les preuves :-)), et je me suis fait la réflexion que je voyais parallèlement moins de mérous. Je n’en ai pas l’explication si c’est le cas. On voyait bien, ces dernières années, que les mérous avaient arrêté de diminuer : c’était justement l’effet positif de mesures de protection, bien nécessaires. Il y a donc là une petite interrogation… Pour ma part, j’ai vu quelques gros specimens (car il y en a), sédentaires sur certains sites, mais moins de juvéniles. Il y a peut-être un problème d’équilibre naturel et de cycle de reproduction car les mérous passent de femelles à mâles au bout d’une dizaine d’années (trop de mâles… comme en Chine 😉 ? ) . Cela dit, notre collègue le chasseur sous-marin a raison. Le mérou est craintif et il peut aussi facilement se cacher. C’est le comportement « apprivoisé » du mérou à Port-Cros qui est un peu atypique.
Si je parle en tant que politique, je dirais qu’il faut de toute façon une démarche scientifique la plus large et partagée possible. Et si on conteste une étude scientifique, la réponse est de faire une autre étude. On n’en a jamais trop. Pour cela, j’espère que le parc national saura encourager des pratiques de « science participative ». La science participative permettrait d’associer des usagers et passionnés de la mer avec des scientifiques pour nourrir notre connaissance de l’environnement et construire de vrais diagnostics partagés. En France, il existe des expériences très positives sur les oiseaux par exemple. Le parc ne doit pas permettre la confiscation mais bien une meilleure compréhension de la nature par les usagers qui le fréquentent.
Ce parc est ce qu’il est, avec des insatisfactions d’un côté comme de l’autre. On critique les élus mais de ce que j’en ai vu, c’est aussi le résultat de plusieurs années de pagnolades et de coups de pression de multiples groupes d’intérêts. Les élus sont baladés au milieu de tous ces discours contradictoires et comme ils s’intéressent plus ou moins à ce sujet, cela ne donne pas forcément beaucoup de courage et de lisibilité à l’arrivée, c’est vrai. Les écologistes, dont je fais partie, trouvent que le parc est un patchwork de contradictions (il n’y a qu’à voir la carte !) mais nous nous sommes majoritairement rangés au compromis en considérant que c’est un point de départ, pas un point d’arrivée.
J’espère que dans quelques années, on se demandera comment on faisait avant, au temps où on s’engatsait pour savoir si 20 ou 50 mérous, c’est beaucoup ! La définition de l’abondance est sans doute bien variable avec le temps. C’est une des difficultés de l’écologie : Chaque génération part d’un point zéro qu’elle connaît, sans forcément pouvoir mesurer comment c’était avant. Je crois cependant que personne ne conteste le constat alarmiste d’un déclin de la biodiversité, sans précédent dans l’histoire pour ce qui est de sa rapidité. Cela devrait tous nous rassembler, non ?
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C’est curieux, car sur la cote bleue, il n’y en a jamais eu autant, c’est la premiere année, ou je peux en voir quasiment a chaque plongée .
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Il est exact qu’on revoit des mérous sur notre littoral
Exact aussi que les chasseurs sous-marins sont dans leur majorité nettement plus raisonnables, et qu’on ne voit plus le spectacle révoltant d’un malheureux mérou fléché qui s’est réfugié dans son trou et s’y est coincé en utilisant la flèche qui le transperce, cruellement arraché de son trou par un bateau à moteur mis à pleine puissance.
Mais les mérous sont quand même beaucoup moins nombreux et beaucoup plus petits qu’à Port-Cros. L’optimisme que je lis dans ce forum est exagéré.
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Bonjour, je suis chasseur sous-marin et président de la fcsmp.
Mon lieu de pratique est essentiellement celui des embiez, donc mon avis sur le mérou doit être pris de façon décalée. Autrefois je chassais le mérou, Tout le monde disait qu’il n’y en avait pas, ils étaient rares c’est vrai, mais nous savions les trouver. J’étais déjà fasciné par ce poisson et chaque prise m’apportait un mélange paradoxal de grande fierté et de tristesse… si bien que j’ai arrêté de les tirer avant le moratoire. Aujourd’hui, j’en rencontre comme jamais, partout C’est un des poissons que je montre le plus souvent à ma fille de 13 ans à qui j’appends l’apnée: des juvéniles(entre 10 et 30cm) dans les mattes devant les plages, des moyens à toutes les profondeurs (jusqu’à 4 kilo) et des très gros plus profond. Souvent sur une pierre, on en rencontre deux, trois voir quatre. Ils peuvent avoir toute sorte de comportement, craintifs ou confiants, nerveux ou débonnaires. Quand ma pêche est faite (un ou deux beaux poissons me suffisent)ou tout simplement quand le poisson n’est pas là, je me consacre à leur observation ou je fais de la prospection pour en trouver de nouveaux: à partir de 20 voir 25m la moindre pierre ou patate de madrépore isolée dans l’herbier a son mérou. Certains c’est sûr, n’ont jamais vu l’homme. Un jour de façon surprenante, j’ai même pu en touché un à la main. Comme je suis chasseur j’ai toujours mon arbalète quand je plonge, il n’y a donc pas d’ambiguïté sur la façon dont-ils m’identifient.
Je ne parle pas de 20 ou 50 mérous mais bien de centaines disséminés sur la zone des embiez !!!
Notre fédé est partenaire du projet sentinelle de la mer mené par le CPIE de la Ciotat une asso sans à priori sur les chasseurs sous-marins avec qui, nous aussi pourrions effectuer des recensements qui en surprendraient plus d’un.
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Bonjour, je suis chasseur sous-marin et président de la fcsmp.
Mon lieu de pratique est essentiellement celui des embiez, donc mon avis sur le mérou doit être pris de façon décalée. Autrefois je chassais le mérou, Tout le monde disait qu’il n’y en avait pas, ils étaient rares c’est vrai, mais nous savions les trouver. J’étais déjà fasciné par ce poisson et chaque prise m’apportait un mélange paradoxal de grande fierté et de tristesse… si bien que j’ai arrêté de les tirer avant le moratoire. Aujourd’hui, j’en rencontre comme jamais, partout C’est un des poissons que je montre le plus souvent à ma fille de 13 ans à qui j’appends l’apnée: des juvéniles(entre 10 et 30cm) dans les mattes devant les plages, des moyens à toutes les profondeurs (jusqu’à 4 kilo) et des très gros plus profond. Souvent sur une pierre, on en rencontre deux, trois voir quatre. Ils peuvent avoir toute sorte de comportement, craintifs ou confiants, nerveux ou débonnaires. Quand ma pêche est faite (un ou deux beaux poissons me suffisent)ou tout simplement quand le poisson n’est pas là, je me consacre à leur observation ou je fais de la prospection pour en trouver de nouveaux: à partir de 20 voir 25m la moindre pierre ou patate de madrépore isolée dans l’herbier a son mérou. Certains c’est sûr, n’ont jamais vu l’homme. Un jour de façon surprenante, j’ai même pu en touché un à la main. Comme je suis chasseur j’ai toujours mon arbalète quand je plonge, il n’y a donc pas d’ambiguïté sur la façon dont-ils m’identifient.
Je ne parle pas de 20 ou 50 mérous mais bien de centaines disséminés sur la zone des embiez !!!
Notre fédé est partenaire du projet sentinelle de la mer mené par le CPIE de la Ciotat, une asso sans à priori sur les chasseurs sous-marins avec qui, nous aussi pourrions effectuer des recensements qui en surprendraient plus d’un.
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J’ai cru que le calendrier avait valsé et que nous étions arrivé au 1 avril
comment monsieur le président de MPM peut il désigner pour siéger quelqu’un qui n’est pas sur la zone du parc et qui de plus est anti parc
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Monsieur Réault est un homme de terrain, grand travailleur et le désigner comme Président ne serait certainement pas une chose ridicule pour asseoir définitivement ce parc qui propulse Marseille dans la cour internationale
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M34, pour répondre à votre question, simplement parce que Gaudin a du lui demander. C est pas plus compliqué que ca. Malheureusement!
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Tout n’est pas beau à Luminy . Hélas les sangliers ne sont pas les seuls à polluer ce parc que nous aimons tant ,en éventrant les poubelles :il suffirait de remettre des poubelles en bois comme celles d’avant . Mais d.es individus malsains décorent les sentiers avec des rouleaux de papier hygiénique, de la viande ,leurs restes de pique_nique. Respectez Luminy ou n’y venez pas .
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