À Gèze, la préfecture de police sort les drones contre “les trafics” et “l’insécurité”

Info Marsactu
le 21 Oct 2025
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Un arrêté de la préfecture de police autorise le survol du rond-point Capitaine-Gèze par deux drones, ces 20 et 21 octobre. Des sources internes y voient un outil comme un autre de "sécurisation" d'un quartier connu pour son économie informelle.

Aux abords de la station Capitaine Gèze, les biffins installent leurs étals chaque jour. (Photo : IM)
Aux abords de la station Capitaine Gèze, les biffins installent leurs étals chaque jour. (Photo : IM)

Aux abords de la station Capitaine Gèze, les biffins installent leurs étals chaque jour. (Photo : IM)

Il se pourrait que la pluie qui s’est abattue ce lundi sur Marseille ait quelque peu modifié le programme. Ces 20 et 21 octobre, la préfecture de police avait prévu de s’appuyer sur le survol de deux drones, autour du secteur de Gèze, pour compléter le travail effectué par les agents sur le terrain. Leur cible ? “Les faits de vente à la sauvette, de trafics de cigarettes et de stupéfiants”, entraînant “une occupation illégale de l’espace public”, lit-on dans l’arrêté pris le vendredi 17 octobre par Corinne Simon, préfète de police déléguée, qui autorise l’usage de deux “aéronefs” dans le quartier durant deux jours. Problème : les intempéries de ce début de semaine ont empêché les engins de voler lundi. Ce mardi ...
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Commentaires

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  1. Patafanari Patafanari

    Canarder les drones va devenir le nouveau sport de loisirs du secteur.

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  2. Pascal L Pascal L

    En passant dans les bus qui desservent la station on repère les caches : pour les cigarettes des sacs poubelles disposés dans les immenses espaces jonchés de détritus. Pour le reste les armoires électriques, les cavités dans les réverbéres et manifestement dans l’accès à une sortie de sécurité de la station.

    Et pas seulement autour du marché aux puces mais principalement dedans et sans se cacher.

    Votre article donne une description de ce marché qui date de 2019. Un comparatif avec la situation actuelle serait bienvenu car énormément de choses ont changé et pas en bien.

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  3. Nicolas Sonina Nicolas Sonina

    Bien sûr qu’il faut assainir cette situation digne de la cours des miracles. Mais pour autant, il faut trouver une solution pour les biffins, qui survivent grâce à leurs petits commerces fait de récup. Qu’en est il du projet du hangar anciennement Casino qui devait les accueillir ? Car les forcer à quitter les lieux ne fera que repousser le problème vers d’autres quartiers. Et on a bien compris que ce quartier doit être “nettoyé” pour accueillir les futurs nouveaux habitants des constructions en cour. Et les employés des entreprises qui s’installent bientôt. Faut-il repousser la pauvreté, la cacher, ou tenter d’améliorer le sort de ces pauvres gens ?

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