[Exclusif] L’étude qui nuance le “déclin” du commerce dans le centre-ville de Marseille
Marsactu a consulté les conclusions de l'étude sur l'état du commerce dans le centre-ville de Marseille, pilotée par la Chambre de commerce et d’industrie, en partenariat avec les collectivités locales. Ces données documentent une "situation préoccupante" pour les centres commerciaux, mais viennent aussi relativiser le taux de vacance dans l'hypercentre.
Les Galeries Lafayette, en liquidation avant leur fermeture définitive. (Photo : QM)
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Marie Lagache
marie.lagache@marsactu.fr
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Merci pour cet article. Ainsi la Region a commandé une étude de terrain, et les résultats ont été communiqués à tous les acteurs du territoire, qui ont prévu de co-construire des solutions.
Mais pourquoi ne le disent-ils pas ? Pourquoi leurs discours sont-ils autant décalés de la réalité documentée par cette étude, et de la démarche (intelligente) entamée ?
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“Cette dispersion de l’offre, relative à l’organisation du territoire et à l’histoire de sa construction, participe à expliquer la vacance commerciale actuelle.” : qu’en termes choisis ces choses-là (dont la municipalité actuelle ne porte en au un cas la responsabilité) sont dites ! Le « pari » est clairement perdu, alors que la clientèle n’était déjà pas là et que la crise pointait plus que le bout de son nez ! Le croisiériste n’a pas les épaules assez larges pour supporter toute la consommation nécessaire.
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Je crains que l’étude ou du moins ses conclusions ne minore l’impact très important du développement exponentiel de la vente par correspondance pour tous produits, habillement, habitation, droguerie, et même épicerie. Par exemple le Carrefour du Merlan, situé dans une zone de population très dense et offrant de très nombreuses places de parking a réduit sa surface d’au moins un tiers et fermé la moitié du parking souterrain. Sa galerie marchande est crénelée de box fermés. En fait, les clients ne se déplacent plus pour leurs achats.
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Carrefour lui-même livre à domicile…pourquoi les familles devraient s’y déplacer ?
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1/ Remplacer les mini cellules commerciales vacantes par des garages,
2/ Créer un souk à la place des Nouvelles Galeries. Nettoyer rue de Lyon rue d’Aix-en-Provence , Belsune et les mettre tous au même endroit !
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“Les mettre” de qui, de quoi, parlez-vous ?
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Et porter le brassard rouge noir pour vous? Mdr
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Nous sommes tous coupables de cette situation : le commerce en ligne offre de telles facilités que bon nombre de nos concitoyens ont pris le pli et privilégient ce mode d’achat
Heureusement, il restera toujours des personnes privilégiant l’achat direct .
Même raisonnement avec le cinéma : les salles sont toujours (globalement) pleines même si avec la VOD, regarder un film récent sur son canapé et pour un prix dérisoire est toujours possible. Idem avec la livraison de repas à domicile plutôt que de sortir au restaurant.
Les nouvelles habitudes de consommation et le pouvoir d’achat des ménages toujours plus en baisse ne plaident pas pour un renversement de tendance mais plutôt sur une accélération.
Les sociologues et autres philosophes devraient s’emparer de ce sujet de société et conseiller les décideurs sur la bonne direction à suivre .
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C’est le modèle économique qui ne tient plus car les frais de loyer sont trop élevés.
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Sur BFM, Muselier a osé ces mots (source 20 minutes) :
“Le président Renaissance a notamment évoqué l’exemple du Centre bourse, centre commercial du centre-ville déserté par les enseignes. (…) Pour le président de région, il s’agit d’un exemple typique de la ville qui « s’écroule sous nos yeux sans que l’équipe municipale ne fasse rien ». ”
La ville qui s’écroule… l’équipe municipale qui ne fait rien… oui vous avez bien lu, c’est ignoble.
le détournement des faits et la manipulation du vocabulaire devient la marque de fabrique de la droite.
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Notre bon président de région n’a pas de chance
En demandant une étude à ses potes de la CCi (qu’on ne peut soupçonner d’islamogauchisme) il en résulte que
– le taux de vacance de commerce est le même que sous Gaudin
– les grands centre commerciaux en périphérie ont siphonné le centre ville
– le concept des GL est dépassé et sa fermeture n’aura pas d’impact
– les clients désertent le centre ville car ses amies et amis de la Métropole et du gouvernement ne font pas leur boulot
Ce pauvre Muselier vient d’offrir un chèque à 37 millions à ses copains patrons (contribution transports diviser par 2) et ces derniers ne lui rendent même pas un petit service en retour…
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Le centre-ville se porterait peut-être un peu mieux s’il était agréable d’y déambuler. Autant c’est le cas à Toulouse ou à Strasbourg, par exemple, autant c’est beaucoup moins évident à Marseille. Qui trouve plaisant de slalomer dans des rues sales et bruyantes entre poubelles et voitures omniprésentes ? Et je passe sur l’offre déficiente de transport en commun entre les quartiers périphériques et le centre, notamment le week-end, qui n’incite pas vraiment à y aller.
M. Muselier est dans son rôle d’opposant primaire quand il dénonce une “municipalité qui ne fait rien”, mais il a sûrement oublié que la nullicipalité à laquelle il a appartenu n’a pas fait grand chose, pendant 25 ans, pour faire évoluer le centre-ville : ce n’est pas parce que le bas de La Canebière a été piétonnisé au dernier moment que son bilan n’est pas le reflet d’un abandon pur et simple.
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+1
Je me disais, il y a 15 ans, que l’on pourrait bientôt flâner du Silo au Vieux Port en longeant la mer, au calme, à l’ombre … C’est raté. On longe des grilles.
Et pour flâner de la Cabucelle à la Joliette, ce n’est pas les nouvelles constructions sur Euromediterranée qui rendent le quartier agréable à traverser et, avis personnel, à habiter, car ce soi-disant “Parc habité” n’a de parc que le nom.
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Suite
Car la jolie passerelle piétonne qui devait se situer au dessus de l’A55 mis en sarcophage, c’était une promesse pour vendre les terrains mais trop cher. Pareil pour le fabuleux parc des aygalades sans cesse repoussé. Bref un aménagement du territoire déplorable qui n’irrigue en aucun cas le centre ville.
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