[Vivre à la Busserine] La réplique d’un quartier contre la violence

Reportage
le 6 Juin 2018
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Le 21 mai dernier, une vidéo d'hommes cagoulés, armés de kalachnikov et tirant en l'air a fait la une des médias nationaux. Elle provenait de la cité de la Busserine (14e arrondissement). Souvent désigné comme un lieu de précarité, de trafic de drogue, ce quartier populaire de Marseille se caractérise aussi par une vie associative ancienne et dynamique. À la suite de ces événements, des associations et jeunes du quartier préparent une réponse pacifique, sous la forme d'une journée contre la violence. Premier épisode de la série "Vivre à la Busserine".

Aurélie Moulin, professeure d
Aurélie Moulin, professeure d'histoire, anime une rencontre entre habitants au centre social l'Agora. (Image Julie Le Mest)

Aurélie Moulin, professeure d'histoire, anime une rencontre entre habitants au centre social l'Agora. (Image Julie Le Mest)

Sirine donne pourtant l’impression de ne pas suivre les discussions. La collégienne de 15 ans, portant de petites couettes, s’est installée au fond de la salle du centre social l’Agora de la Busserine, loin de la grande table investie par la vingtaine d’éducateurs, animateurs et associatifs. Mais la conversation qui vient de se dérouler là-bas […]
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Commentaires

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  1. Happy Happy

    Merci pour cette série et pour ce reportage, qui prend du temps et de la place pour mettre en valeur l’intelligence et les vraies compétences de ces gens, dont les jeunes, à une époque où on se désole qu’il n’y a plus d’action collective. Continuez comme ça, bienvenue Julie dans les colonnes de Marsactu !

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  2. Voyageur Voyageur

    Oui merci. J’ai vécu longtemps dans LES quartiers. Maintenant je vis en centre ville et les dealers je les voient tous les soirs zoner autour du stade, de la plage, vers le port. J’ai appris à les repérer que voulez-vous ? Si dans le centre, les guetteurs se font plus discrets, il ne faut pas se croire à l’abri pour autant !
    D’aucuns diront : mais non, c’est un préjugé, c’est pas la vérité. Qu’est-ce qu’ils connaissent de Marseille ? Ils passent de leurs voitures climatisées à leurs bureaux vigilisés, font leurs courses dans quelques “boutiques” choisies ou sur internet puis regagnent leurs rues privatisées, avec caméras et chiens de garde. Tout va bien pour eux qui vivent d’une boîte à l’autre. En tout cas c’est ce qu’ils croient.
    J’espère que le travail de Marsactu va devenir viral lui aussi.

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