Les Docks libres à Marseille, la cité idéale devenue piège de béton

Reportage
le 15 Sep 2025
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À Saint-Mauront, l'ensemble immobilier Docks libres 1 et 2 était censé porter un modèle novateur, mixant les usages, la propriété privée et le logement social. Neuf ans après la livraison du premier ensemble, les différents acteurs se renvoient la balle et les habitants se sentent piégés.

La cour intérieure des Docks libres, à l
La cour intérieure des Docks libres, à l'heure de la sortie d'école. (Photo : B.G.)

La cour intérieure des Docks libres, à l'heure de la sortie d'école. (Photo : B.G.)

Depuis la terrasse d’Hinda Bennour, au 15e étage d’une des tours de Docks libres 1 (3e arrondissement), la vue sur le massif de l’Étoile et le ciel bleu pétant est à couper le souffle. L’appartement lui-même est bien conçu, les pièces sont de bonne taille, les couloirs permettent la circulation de personnes à mobilité réduite et la chambre parentale a sa salle de bains privative, comme une suite, et une autre terrasse de belle taille. La visite, façon spot de pub, s’arrête ici dans un bruit strident de train qui déraille. Depuis des semaines, Hinda Bennour ne décolère pas : au point qu’elle a diffusé début septembre une lettre ouverte à l’attention de son bailleur social, 13 Habitat. Elle y dénonce les pannes d’ascenseur à ...
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Commentaires

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  1. Richard Mouren Richard Mouren

    J’ai toujours pensé que cette expansion de Marseille serait un excellent gros fromage à dévorer pour nombre de constructeurs nationaux et locaux (en plus des banques). Conception bâclée (chaudières!), matériaux de qualité discutable et construction hâtive. De plus, je me doute que la gestion d’un grand ensemble immobilier multi-usages tel que celui-ci doit être très complexe et doit nécessiter l’emploi de moyens conséquents qui n’y ont certainement pas été consacrés. Quand le promoteur devient syndic et que le plus gros bailleur de l’immeuble est 13 Habitat, le pire est prévisible (et il est arrivé). Je n’ai pas bien compris cette gestion des parties communes par une ASL Association Syndicale Libre…. Qu’ès acquo? Un intervenant de plus pour complexifier les problèmes.

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  2. LOU GABIAN LOU GABIAN

    ASL est fait pour gérer les propriétés collectives, appartenant a des institutionnels ou a des privés

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  3. Khambalia Khambalia

    Encore une belle réussite au nom ce cet idéal de mixité qui n’existe que dans les croquis d’architectes.

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  4. Forza Forza

    Merci d’avoir mis en avant ce sujet effectivement révélateur d’un certain système. Il manque quand même les histoires avec le bailleur 3FSUD pour parfaire le tableau, mais c’est vrai qu’il a déjà eu droit a pas mal d’articles dans d’autres médias. Et bravo aux conseils syndicaux des DL 1 et 2 qui se démènent comme des diables depuis le début, et aux locataires qui disent stop.

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  5. Stephane Pujol Stephane Pujol

    OUI BRAVO aux cs pour leur énergie car la situation dépasse le niveau de compétence de Nexity, 13 Habitat et autres dans un contexte social très difficile. Une belle démonstration de ce qu’il ne faut pas faire et qui se perpétue dans de nouveaux programmes qui seront de nouvelles bombes. Les politiques et les organismes HLM sont dépassés par ces sujets. Les promoteurs ne pensent qu’au fric. Donc les propriétaires trinquent puis les locataires.

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  6. Patafanari Patafanari

    Quand un promoteur emploie le mot « libre », on sait qu’on va se sentir en prison. Tout comme quand un architecte parle d’un « geste architectural fort », c’est qu’il mijote un nouveau cube au carré.

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