Une “milice privée” des hauteurs de Château-Gombert veut se couper du reste de la ville
“Quand ils tombent sur nous, en général, ils ne reviennent pas !” Cette phrase, qui semble sortir de la bouche d’un gros bras faisant trembler Marseille, a en réalité été prononcée par un habitant des hauteurs de Château-Gombert, dans le 13e arrondissement, rapportent nos confrères de La Provence. Certains riverains de la résidence la Parade Haute sortent en groupe et interpellent les jeunes qu’ils accusent de troubler la tranquillité du lieu avec de “la consommation de protoxyde d’azote, de la musique trop forte, des déchets ou des tirs de feux d’artifice”. Le quotidien marseillais précise que ces jeunes auraient découvert ce spot, auparavant paisible, grâce au clip de la chanson En Y de Jul, tourné là en 2015.
Pour s’identifier, les habitants faisant partie de ce service d’ordre un peu particulier arborent un brassard fait main, floqué du texte “Sécurité La Parade” écrit en rouge et imprimé sur une banale feuille blanche. Le tout est raccordé autour du bras à l’aide d’un maigre élastique. En plus de porter ce drôle d’accessoire, des copropriétaires demandent l’autorisation à la métropole d’installer un portail, à leurs frais, dans l’objectif de restaurer la quiétude de cet endroit. Ce n’est “pas envisageable”, répond la métropole, qui rappelle qu’une telle installation perturberait le bon fonctionnement du bus de la ligne 5.
Source : La ProvenceCommentaires
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Une milice privée…
Voyons Marsactu, les mots ont un sens!
Le Robert nous donne deux définitions toujours d’actualité du mot “milice”, dont une est justement illustrée par l’expression “milice privée”.
La voici : Formation paramilitaire ou policière non officielle.
Est-ce que trois pelés et un tondu qui arborent “un brassard fait main, floqué du texte “Sécurité La Parade” écrit en rouge et imprimé sur une banale feuille blanche […] et raccordé autour du bras à l’aide d’un maigre élastique” a un quelconque rapport avec une troupe armée?
Non.
Que La Provence écrive des articles putaclic, dont acte.
Mais que vous repreniez in extenso et sans recul ce vocabulaire inapproprié est indigne du sérieux auquel vous prétendez.
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Et allez SLM…. 😂😂
Je me demande souvent (“me” donc à moi, vous n’êtes pas obligé de répondre) pourquoi vous mettez souvent en cause marsactu et ses journalistes souvent indépendamment du sujet abordé.
Il s’agit d’une information sur une milice privée qui circule dans un quartier de Marseille, le sujet n’est donc pas franchement une question de vocabulaire !
Il faudrait postuler auprès de la rédaction, ils ont peut-être besoin d’un lecteur du Petit Robert ou de Google 😁
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Les “brèves” de Marsactu reprennent en général des informations parues ailleurs – en l’espèce, il s’agit de La Provence : la source est indiquée en bas du texte. Et le vocabulaire est celui de l’article initial, dûment encadré de guillemets : la leçon de vocabulaire doit être adressée à Mathias Lloret, journaliste à La Provence, et non à Marsactu.
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Est qu’elle a avoir avec une police non officielle ? Oui. Décidément vous faites parler les définitions comme vous voulez…c’est marrant de la citer, de remarquer que c’est conforme et de dire vous voyez que non… a partit de 2 ou 3 personnes, c’est une police non officielle…Pas une armée. Mais les 2 termes étaient dans la définition…
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Mais c’est écrit entre guillemets, on est sauvé on n’est pas chez Bolloré
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Je trouve que cette milice comme l’organisation voisin vigilant est une vraie dérive. Ces gros bras qui se prennent pour des flics sont quand même inquiétant.
Je ne doute pas des nuisances que subissent les habitants de cette résidence.
La police nationale est en charge de la sécurité, la police municipale également à ce niveau on peut s’interroger de la raison pour laquelle il n’interviennent pas davantage.
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On récolte toujours ce qu’on sème. Avez-vous déjà essayé de faire appel à la police nationale ? Ca m’est arrivé, ces dernières années, pour deux sujets distincts (tapage nocturne répété devant un restaurant et trafic de drogue). Dans un cas comme dans l’autre, personne n’a daigné se déplacer. Les “milices privées”, quel que soit le nom qu’on leur donne ici ou ailleurs, sont le résultat de cette absence totale des forces dites de l’ordre sur le terrain.
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Absence des services publics de sécurité qui sont aussi le résultat de politiques ultra libérales vendues par ceux qui prônent le “sans état” sauf quand ça les arrangént, car là il n’y en a jamais trop.
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Ce n’est pas une derive. C’est une cessation de la loi. Si on gratte, je ne serais pas étonner de trouver des partisans du RN ou de Zemmour…
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