À l’Estaque, la gestion de la crise attise la colère des sinistrés de l’incendie
Mercredi 15 juillet, les sinistrés de l'incendie survenu à Marseille et aux Pennes-Mirabeau se sont retrouvés au centre social de l'Estaque pour une réunion avec les institutions. Beaucoup ont interrogé la chaîne de commandement et regretté l'absence du préfet, pourtant en charge des opérations de secours.
Les sinistrés de l'incendie se sont réunis au centre social de l'Estaque, qui sert de guichet unique depuis le week-end dernier. (Photo : R.Z)
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C’était donc un préfet « Hors cadre ». Qui va se faire recadrer.
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Et qui a soigneusement évité de se faire encadrer par les habitants de l’Estaque !
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Oui, les sinistrés on droit à des réponses du Préfet. Les marseillais aussi : pourquoi ça c’est si mal passé à l’Estaque et quelles sont les les mesures prises et à prendre pour que ça ne se reproduise pas. Marseille compte des kilomètres de confronts ville-garrigue et nous devons être assurés que cela est sécurisé correctement en cas d’incendie. Cela mériterait à mon sens un grand chantier impliquant les services d’urbanisme, de voirie et ceux de sécurité, car quand on voit su place, c ́est le bazar. Je pense notamment au chemin de Palama et à toutes les traverses du genre.
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En effet, à les écouter, ils n’ont aucun compte à rendre. Si sa maison avait brûlé au Préfet ou à l’amiral des pompiers, ils ne nous diraient pas qu’ils en ont sauvé 1000.
D’ailleurs, quel argument pathétique.
Ce que je constate c’est que plus de 6 heures après l’appel au sdis a 10h49, certains quartiers n’avaient pas vu l’ombre d’un pompier.
Que faisaient-ils ?
Mon voisin pompier me décrit souvent la gabegie de la gestion des hommes, comparable à celle de l’administration. Pas de vague, pas de courage, une direction dans les bureaux qui ne va jamais sur le terrain, pas à l’écoute du terrain, qui sait tout mieux que ceux sur le terrain.
Sans compter notre adjoint à la sécurité, qui le jour de l’incendie, déjeunait comme tous les mardis avec ses deux copains, au Palais 1860, j’espère pas sur mes côtes, encore à 13h40 lorsque je suis parti, alors que le feu était aux portes de Marseille – le plus gros incendie depuis 10 ans et lui déjeunait tranquillement.
Je comprends qu’il ne veuille pas polémiquer et essaie de nous enfumer : « La priorité, c’est d’apporter des réponses concrètes aux sinistrés et de les accompagner dans leurs démarches administratives.” Pffff
La priorité, c’était de tout mettre en œuvre pour protéger les maisons, jamais un incendie n’a brûlé 71 maisons en France. Et eux voudraient que l’on passe à autre chose, comme les politiques.
Et Payan and Co disent de les applaudir, applaudir de quoi, de ne pas avoir pu géré un incendie qui a mis 3 heures à arriver sur Marseille…
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Le poste de préfet à la sécurité a été supprimé et le titulaire a été expédié vers d’autres contrées et remplacé par une dame de rang inférieur rattachée directement au préfet de région et du département.
Concentration des pouvoirs pour plus d’efficacité disaient-ils.
On voit le résultat ; à titre accessoire le super préfet n’a même plus de fusible à faire sauter à sa place.
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Une partie de la reponse…..
https://www.francebleu.fr/emissions/l-invite-de-7h45-d-ici-provence/gregory-allione-depute-europeen-ancien-chef-des-pompiers-des-bouches-du-rhone-6159976
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Sur l’article du Monde, on apprend que la mairie n’a pas “formellement” invité la préfecture. C’est étrange.
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On parle souvent du « front méditerranéen » comme d’un tout, mais entre Nîmes et Marseille, il y a une réalité bien différente.
Ici, c’est 1 million d’habitants cernés par des massifs boisés : Étoile, Garlaban, Nerthe, Calanques, Sainte-Victoire… autant de poudrières naturelles en été. Et pourtant, plus aucun Canadair à demeure à Marignane.
Une logique nationale peut se comprendre, mais à force de centraliser, on finit par fragiliser les zones les plus densément exposées.
En 2025, il serait simplement raisonnable de maintenir au moins deux Canadairs stationnés en permanence dans les Bouches-du-Rhône pendant la saison à risque, sous coordination régionale, en lien direct avec les SDIS et les communes.
Un feu n’attend pas que l’avion revienne de Nîmes. Il court. Il saute les routes. Il dévore les collines.
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La réunion pour le collectif est le jeudi 17 à 18h. Pas le vendredi
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Bonjour, merci pour la rectification, c’est corrigé !
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A la lecture des évènements il faut bien entendre que ce n’est que le début d’une nouvelle ère, que ces sécheresses grandissantes vont s’accroître et vivre au milieu de la nature dans des endroits difficiles d’accès sera plus périlleux chaque été. Cependant des progrès énormes ont été accomplis en ce qui concerne la surveillance des forêts, les surfaces brûlées ont considérablement diminuées en hectares ces 30 dernières années grâce à la surveillance permanente et donc l’intervention rapide des pompiers. Dans le cas présent la malchance du départ du feu est manifeste et l’absence des Canadairs absurde! par-contre il y aura toujours des incendiaires, la foudre ou des erreurs humaines comme le départ du feu en 89 dans la St.Victoire.. aussi la gestion des bords de routes, l’entretien des sous-bois, les plantations d’espèces adaptées, des zones agricoles qui empêchent la progression des feux, des accès nettoyés et entretenus sont autant d’impératifs à respecter car les forêts de pins sont présentes partout, elles ont grossies depuis plus d’un siècle et la fin de l’activité pastorale. On est certes loin des désastres subies par exemple dans le pays presque voisin du Portugal, en nombre d’hectares et de morts, mais sérieusement notre situation s’en rapproche et nous ne sommes plus à l’abri d’un scénario catastrophe si les moyens matériels ne sont pas maintenus et renforcés. En attendant la pluie…..
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