80 ans après les rafles nazies, Pascal Luongo, un avocat face à l’Histoire
Ce dimanche, Marseille commémore les 80 ans des rafles du Vieux-Port, mettant en lumière, comme jamais dans l'histoire, la violence subie par la ville en 1943. Un homme a contribué à rallumer la flamme de la mémoire de l'évacuation des habitants de Saint-Jean et de la destruction de ce quartier, en portant l'affaire devant la justice.
Pascal Luongo devant la photo de son grand-père, sur le Vieux-Port. Photo : Emilio-Guzman.
Commentaires
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Bonjour,
très bel article mais vous auriez pu parler de la pièce les Rafles par la compagnie Manifeste rien, avec laquelle Pascal Luongo a collaboré, et qui se joue les 2 3 et 4 février au theatre de l’oeuvre !! les petites compagnies marseillaises ont bien besoin de soutien, surtout par vous journal d’actu marseillaise ….
cordialement
Gilda
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Dans la photo de l’article on voit le panneau d’exposition n° 8 sur l’évacuation forcée du Vieux-Port concernant Paul Luongo. Dans le texte du panneau il y a une erreur de transcription sur le surnom de Gennaro Luongo « surnommé Scoube, du nom d’un jeu de carte italien populaire».
En réalité ce surnom devait sans doute être « Scopa » car c’est le nom de ce jeu de carte qui est même documenté aujourd’hui en français sur Wikipédia : voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Scopa_(jeu_de_cartes)
Ce jeux s’appelle ainsi car au moment de compter les points le gagnant de la partie de carte ramasse toutes les cartes restantes sur la table d’un vaste geste de la main comme s’il donnait un coup de balai (balai = scopa en italien)..
80 ou 100 ans après l’immigration italienne, la culture italienne se perd à Marseille y compris parmi les descendants italiens qui ont du documenter ces panneaux.
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En réalité, c’est la prononciation avec l’accent napolitain qui a donné ce surnom, déformation du nom original du jeu que vous rappelez justement
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Il me semble bien qu’un jeu de cartes à Marseille est bien nommé scoube, qu’enfant ont jouait à la scoube. Il est possible que cela signifie aussi balai en provençal, comme l’espagnol escoba.
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très très intéressant. je vais profiter du programme pour aller voir tout ça.
on connait un peu l’histoire en diagonale de cette rafle du vieux port et de la destruction, mais bien besoin d’en apprendre un peu plus.
Merci !!
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En réalité, c’est la prononciation avec l’accent napolitain qui a donné ce surnom, déformation du nom original du jeu que vous rappelez justement
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Nicole Ciravégna a écrit un roman pour la jeunesse sur ce sujet : “La rue qui descend vers la mer”.
https://www.bibliopoche.com/livre/La-rue-qui-descend-vers-la-mer/193040.html
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Il était temps que cet épisode de l’histoire de Marseille soit porté a la connaissance du grand public. Hier après-midi sur le Port, j’ai trouvé touchants les attroupements de lecteurs penchés sur les panneaux de l’expo. Les textes sont très intéressants, parfois glaçants (les propos d’Himmler…). Les photos de la destruction des quartiers sont hallucinantes (j’ai réalisé avec étonnement que que je ne les avais jamais vues). Espérons que ce souvenir contribuera à alerter nos habitants pour que plus jamais la haine de l’autre ne transforme Marseille de refuge en piège.
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Ce qui est dingue c’est que, sans le travail acharné et l’engagement de Me Luongo et de M. Mignemi, ce pan majeur de l’histoire de Marseille, et plus largement de l’histoire de la France de Vichy, serait tombé aux oubliettes.
Merci à eux,
et à tout ceux qui aujourd’hui les soutiennent.
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Il y a une simple plaque commémorative 14 rue Saint Saens, face au parvis de l’Opéra https://www.google.com/maps/@43.2938098,5.3754238,3a,15.7y,-1.03h,93.38t/data=!3m7!1e1!3m5!1sypPr3PHFreqegJ5hYoOq1g!2e0!6shttps:%2F%2Fstreetviewpixels-pa.googleapis.com%2Fv1%2Fthumbnail%3Fpanoid%3DypPr3PHFreqegJ5hYoOq1g%26cb_client%3Dmaps_sv.tactile.gps%26w%3D203%26h%3D100%26yaw%3D81.0659%26pitch%3D0%26thumbfov%3D100!7i13312!8i6656
En pleine nuit, la police française en uniforme, épaulée par quelques allemands, est venue réveiller les familles supposées juives, avec beaucoup d’enfants, les arracher à leurs vies, les emmener dans des wagons à bestiaux, et les envoyer vers d’atroces destins.
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Petite correction : dans la citation de Karl Oberg, il ne s’agit pas du “Kommandatur” mais du “Kommandeur” (et on dit “la Kommandantur”, au féminin et avec un n en plus, qui signifie le commandement).
Cela étant, l’article est très intéressant, merci !
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“le 14 janvier 1943 les autorités allemandes et françaises décidaient de procéder à une immense opération de police..
Menée par plusieurs milliers de gendarmes , de gardes mobiles et d’inspecteurs ..”
Histoire universelle de Marseille par Aléssi Dell’Ubria
ouvrage qui devrait figuré dans toutes les bibliothèques et le écoles
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Manifestement , on oublie un peu le musée des déportations , au pied du Mucem , rouvert en 2020 qui retrace tout ce pan de l’Histoire marseillaise . Les témoignages y sont poignants , les archives visuelles tout autant . Sans doute le travail présenté ce we a t il été fait largement à partir de ce musée .
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