[Rétrospective] 2020 en reportages : sur le terrain, même confinés

[Rétrospective] 2020 en reportages : sur le terrain, même confinés

2020, forcément, restera marquée par la pandémie de coronavirus. Marseille, comme nombre de grandes villes, en a subi les conséquences. On se rappellera longtemps ce jour de mars où la ville toute entière s’est retrouvée confinée. Marsactu est alors descendu dans la rue pour vous conter ce nouveau paysage. Nous nous sommes aussi rendus à l’IHU, quand des Marseillais faisaient la queue par centaines pour se faire dépister.

Cette année sera également gravée dans les mémoires comme celle où la ville est passée à gauche, après 25 ans de règne de Jean-Claude Gaudin. Durant les nuits électorales, nos journalistes étaient sur le pont pour vous retranscrire ces soirées en montagnes russes. Mais le gabian a aussi trainé ses plumes dans des lieux où l’élan de solidarité s’est manifesté, comme au McDo autogéré de Saint-Barthélémy. Ou encore au squat Saint-Just, alors qu’il vivait ses derniers instants après plus de deux ans d’existence. Enfin, nous nous sommes rendus en dehors de Marseille et dans des lieux parfois éloignés de l’actualité, comme à Martigues, dans une petite calanque où les habitants se battent pour avoir l’eau courante…

Le 17 mars, tout bascule

Au premier jour du confinement face au coronavirus, les Marseillais oscillent entre rush de dernière minute dans les commerces, sans beaucoup de précautions, et strict confinement.

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Marseille confinée, le jour d’après

L’IHU, phare sanitaire

En mars, plusieurs centaines de personnes ont patienté chaque jour pour se faire dépister au sein de l’institut hospitalo-universitaire (IHU) de Didier Raoult. Dans la file d’attente qui s’étire de jour en jour, des personnes sans symptômes inquiètes côtoyaient d’autres, bien malades. Tous bravaient les consignes de confinement pour savoir.

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Malades ou inquiets, ils sont plusieurs centaines à vouloir se faire dépister à l’IHU

De la solidarité au menu

En temps de Covid-19, l’ancien McDonald’s de Saint-Barthélémy (14e) est devenu une plateforme de distribution alimentaire. “Réquisitionné” par des anciens salariés et le Syndicat des quartiers populaires de Marseille, il réceptionne les dons et redistribue sous forme de colis alimentaires.

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À Saint-Barthélémy, le McDo “réquisitionné” devient un pivot de l’aide alimentaire

De droite à gauche

Après une campagne hors-norme, le 28 juin, la gauche marseillaise a vécu une nuit électorale en yo-yo, passant des premiers sondages annonçant une victoire écrasante, aux résultats d’une majorité incertaine au milieu de la nuit. Récit (presque) minute par minute.

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La soirée en montagnes russes du Printemps marseillais

Le dernier souffle d’un lieu de répit

Ouvert en décembre 2018, le squat Saint-Just, situé en face du conseil départemental, a hébergé des centaines de familles et mineurs migrants. Sous le coup d’une procédure d’expulsion, c’est finalement un départ de feu dans une pièce du bâtiment, qui aura causé une évacuation définitive, laissant des dizaines de personnes sans lieu de répit.

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Sur les rives de l’étang de Berre, la pollution pour horizon

À l’Est de l’étang de Berre, des riverains s’inquiètent des impressionnants épisodes de torchages, causant d’immenses panaches de fumées venus du site pétrochimique de Lyondellbasell. Dans le même temps, les élus des communes des alentours envisagent une action en justice et interpellent le gouvernement.

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La vie au pied des torchères

À Martigues, un combat pour l’eau

La calanque des Renaïres, à Martigues, compte une dizaine de maisonnettes. Rares sont ceux qui y vivent à l’année. Rares certes, mais déterminés à se battre pour être raccordés à l’eau courante. Ce que refuse la mairie depuis dix ans. Reportage dans un petit bout de terre où le temps s’est comme arrêté.

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À Martigues, la calanque habitée qui voulait être raccordée à l’eau