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🐦 Ça copie. La première question écrite au gouvernement du député insoumis Sébastien Delogu pour cette législature concerne… les pigeons. Et, plus précisément, leur stérilisation chirurgicale. Le parlementaire marseillais demande à la ministre de la Transition écologique quand elle prendra des mesures pour interdire cette pratique. Le choix de cette problématique laisse dubitatif au regard des combats habituellement menés par l’élu. Est-ce que Sébastien Delogu s’est inspiré de son homologue du Rassemblement national Gisèle Lelouis ? La députée d’extrême droite avait en effet déposé en 2023 une proposition de loi pour la sauvegarde des pigeons. D’ici à les voir défendre une même cause sur les bancs de l’Assemblée nationale…

👔 Ça revient. Il avait quasiment disparu de la scène publique depuis sa défaite aux législatives anticipées de cet été. L’ex-député Renaissance Lionel Royer-Perreaut a fait son grand retour — sur les réseaux sociaux — cette semaine. L’ancien maire des 9/10 a posté sur Facebook le 1er octobre un selfie — sans cravate —  accompagné du message : “Heureux de vous retrouver. À très vite !” Depuis, il a également publié deux séries de photos avec la mention “Ça bouge dans les 9/10 !”. Il y a une quinzaine de jours, Marsactu vous racontait comment l’ex-édile avait testé auprès des élus de son secteur l’hypothèse de retrouver le fauteuil de maire de secteur. Si, dans les 9/10, l’idée n’a pas trouvé un large écho, beaucoup de personnalités locales ont liké son post de comeback. Dans la liste : Patrick Rué, secrétaire général FO, plusieurs cadres Renaissance comme Bertrand Mas-Fraissinet, Sandra Blanchard ou encore Romain Simmarano, de multiples élus de la droite, à l'instar de David Ytier, Solange Biaggi et Pierre Robin, mais aussi le chirurgien et presque candidat à la mairie de Marseille Frédéric Collart.

13 "accueillant". S'ils n'ont pas la chance d'habiter dans le quartier le plus cool de la planète, les proches de l'élue de droite Nora Preziosi semblent plutôt bien lotis question immobilier. La mère de la présidente de 13 Habitat et les enfants de deux de ses fidèles collaborateurs occupent ainsi des logements appartenant au bailleur social des Bouches-du-Rhône, généreusement rénovés avec les deniers publics pour deux d'entre eux. Quant au troisième larron, non content d'avoir obtenu son appartement aux Catalans un an seulement après sa demande, il a également remporté avec sa société de com' un marché public auprès de l'office HLM du département pour un montant supérieur à 200 000 euros. Pour parachever cette rentrée décidément agitée pour 13 Habitat, Marsactu révèle par ailleurs que la femme de son ancien directeur général, aujourd'hui conseiller spécial auprès de Nora Preziosi, y a été embauchée pour assurer l’écoute et le soutien psychologique des salariés, avant de démissionner trois jours après le début de sa période d'essai. Autant dire que l'élue de droite n'est pas près de fêter sa nomination à l’ordre national de la Légion d’honneur, dont elle se félicitait en juillet, quelques jours seulement avant nos premières révélations...

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État critique. À ceux qui doutaient que la psychiatrie est le parent pauvre de la médecine en France (au point d'être érigée en grande cause nationale par le nouveau Premier ministre), l'hôpital Édouard Toulouse, dans les quartiers Nord de Marseille, apporte une preuve hélas flagrante. Violette Artaud est allée prendre des nouvelles du patient, et c'est un euphémisme de dire qu'elles sont mauvaises. Le diagnostic est alarmant et le malaise, généralisé, après le départ d'un énième médecin ayant entraîné la fermeture d'une unité d'hospitalisation. Ce qui réduit drastiquement le nombre de lits dans cette structure déjà bien affaiblie par le manque de moyens et, surtout, de médecins.

Procès verbal. C'est un "procès hors norme", comme l'indique le nom de la salle de la caserne du Muy où il s'est déroulé pendant une semaine. Il semblait donc naturel d'en faire le sujet du premier épisode de la saison 3 du Bocal de Marsactu. Coralie Bonnefoy et Violette Artaud se sont donc enfermées dans la pièce la plus confidentielle de la rédaction pour revenir longuement sur le procès des fausses procurations de la droite aux municipales de 2020. Une affaire complexe que nous avons largement racontée dans nos colonnes (voir notre dossier compilant pas moins d'une vingtaine d'articles) et qui trouve un écho particulier dans cet épisode du Bocal, agrémenté d'extraits sonores et ponctué d'infos inédites recueillies sur place par Coralie, dont on a bien cru qu'elle allait camper dans la salle d'audience.

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Aux oubliettes. L'affaire avait fait scandale en 1975, avant d'être peu à peu oubliée, à l'instar du hangar d'Arenc où elle avait pris place pendant douze ans. Du début des années 60 au mitan de la décennie suivante, des milliers d'étrangers, principalement des Algériens, ont été enfermés dans une prison clandestine au milieu des bassins du port de Marseille. Dans son documentaire Un hangar sur le port, le journaliste Olivier Bertrand raconte l'enfermement arbitraire, le racisme post-colonial, le refoulement, puis l'oubli collectif. Avec Marsactu, il revient sur ce scandale d'État, véritable laboratoire clandestin de la rétention administrative qui "résonne politiquement, socialement, aujourd'hui", en commentant cinq images tirées de son film.

Rideau. C'est une histoire qui parlera aux plus fidèles lecteurs de Marsactu. Au cœur de l'été, Alexia Conrath nous racontait la fin du bar associatif marseillais lesbien Aux 3G, en compagnie de ses fondatrices et de quelques bénévoles et habituées du lieu, dans un reportage empreint de nostalgie. Alors que le bar s'apprête à baisser le rideau pour de bon, ce vendredi, on peut désormais retrouver le sujet sur papier glacé dans M le Mag, le magazine hebdo du Monde. Dans cette nouvelle version, notre ancienne collègue revient plus longuement sur la fracture générationnelle probablement à l'origine de la fermeture du lieu, qui n'a pas "su s’ouvrir aux autres communautés LGBTQ+".

C'était le 65e épisode de Pointue, on espère qu'il vous a plu ! Rendez-vous la semaine prochaine, même jour, même lieu, même mail, pour un nouveau tour de l'actu locale, version Marsactu.

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