Pointue !, numéro sept !
Bonsoir, c'est Pointue ! 👋 |
Des lieux sûrs pour éviter l'errance. C'est un petit peu le fil rouge de ces derniers jours sur Marsactu. Demandeurs d'asile ballotés de lieux en lieux, familles évacuées après le drame de la rue de Tivoli, ou encore usagers de drogue à la recherche d'un espace de consommation apaisé, un "safe space", les besoins sont là, les solutions pas toujours. |
On vous raconte ces histoires cette semaine dans votre newsletter d'info locale, mais on parlera aussi à nouveau des affaires istréennes, on reprendra le Lecar, et surtout, on finira en virage au Vélodrome, en bleu et blanc. |
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Lisa Castelly, cheffe de la newsletter
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💼 Ça rend visite. C’est une arrivée qui suscite toujours quelques sourires crispés dans les institutions publiques. Après le département et la Ville de Marseille ces dernières années, les enquêteurs de l’Agence française anticorruption inspectent en ce moment le fonctionnement de la métropole Aix-Marseille Provence. Et les agents de ce service du ministère de la Justice n’ont pas la réputation de faire le voyage pour rien. Les hommes et les femmes du directeur Charles Duchaîne prennent un malin plaisir à éplucher les dossiers les plus controversés. Ce sera peut-être l'occasion de reparler de la vente de promesses d'embauche par un ancien syndicaliste Force ouvrière ?. |
💶 Ça chiffre. Nouvelle déconvenue pour le maire d'Istres, rattrapé par le collet par le préfet lui-même. Ce dernier a fait annuler par le tribunal administratif de Marseille une délibération qui prévoyait le paiement de ses frais de justice par la municipalité. Pour le tribunal, les faits pour lesquels le parquet national financier poursuit l’élu – favoritisme, trafic d’influence, prise illégale d’intérêts, détournement de fonds publics et surtout corruption – ressemblent bien à des fautes personnelles, détachables de sa fonction. Donc ses avocats n’ont pas à être payés par le contribuable istréen. |
🏛️ Ça se souvient. Si on est honnêtes, chez Marsactu, nos parutions préférées, ce sont les rapports de la chambre régionale des comptes (CRC). Le dernier en date nous a particulièrement intéressés : il porte sur la Société du canal de Provence, satellite du conseil régional. La chambre note, entre autres choses, que la société a tendance à "s'exonérer des règles" sur des questions de commande publique. Mais elle revient aussi sur une affaire révélée en 2020 dans nos colonnes : la façon dont le président de région Renaud Muselier, a imposé un proche à la tête de la structure, sans respecter "le processus de sélection" réglementaire. Si même la CRC reprend les infos de Marsactu... |
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Déménagés. L'initiative avait été une oasis de simplicité pour ces personnes prises dans des parcours de vie semés d'embûches. Pendant neuf mois, sous la protection de l'État et de la Ville de Marseille, des demandeurs d'asile ont pu vivre dans une grande coloc autogérée en plein centre de Marseille, un immeuble à ce moment-là vide et sans utilité. Un squat institutionnalisé, en quelque sorte, qui a fait ses preuves mais a fini par fermer ses portes après neuf mois de vie collective, comme annoncé d'entrée de jeu. Et après ? Notre journaliste Coralie Bonnefoy explique dans Marsactu ce jeudi les suites données à cette première expérience. Selon ses informations, aucun des anciens occupants ne s'est retrouvé à la rue à ce stade. Et deux nouveaux lieux pourraient voir le jour à Marseille d'ici à la fin de l'année, sur le même principe. |
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💬 À votre écoute. Une bonne info, une piste à creuser, une question qui vous turlupine ? Écrivez-nous via pointue@marsactu.fr |
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La polémique qui pique. C'est ce qui s'appelle "faire l'actu". Lundi, dans la foulée de l'enquête en scène coproduite avec Médiavivant, nous faisions paraître une enquête sur le projet toujours bloqué de création d'une salle de shoot à Marseille. Annoncée depuis 10 ans, enterrée plusieurs fois, l'initiative est aujourd'hui portée par la première adjointe Michèle Rubirola qui veut une ouverture en 2023. Pourtant, rien ne bouge. La parution de l'enquête signée par Violette Artaud aura eu le mérite de montrer que les tensions autour du sujet sont toujours vives, et plus étendues qu'on ne l'imaginerait. Reprises par une bonne partie de la presse locale, nos informations ont fait réagir l'opposition municipale de droite, fermement opposée, mais aussi des élus écologistes, qui suggèrent un lieu à proximité de la gare Saint-Charles. Comme expliqué dans l'enquête, la maire de secteur des 1/7 maintient son refus du projet tel qu'il est aujourd'hui envisagé, alors même qu'elle partage la même couleur politique que la mairie centrale. Elle s'en explique en longueur dans un droit de réponse envoyé à Marsactu, et publié à la suite de l'article. |
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Quartier bloqué. Le quotidien s'organise pour les évacués des alentours de la rue de Tivoli. On apprend ce jeudi que 138 personnes vont pouvoir regagner leurs logements dès demain. Mais de nombreux points d'interrogation demeurent pour les quelque 170 délogés restants. L'onde de choc de l'explosion survenue le 9 avril et l'effondrement de deux immeubles ont eu des conséquences sur les autres bâtiments qui ne sont pas simples à évaluer. Leur état "exige une attention presque individualisée, tant les risques varient d'un immeuble à l'autre", expliquait notre journaliste Clara Martot Bacry la semaine dernière. Mercredi, la plateforme de location Airbnb a fini par annoncer qu'elle collaborait avec la Ville de Marseille pour proposer des relogements, après une demande officielle du maire. |
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"La L50 ne s’appelle pas Lanavette mais Lecar+ ! Lanavette est la ligne maritime qui dessert à la belle saison les plages marseillaises. L’erreur est compréhensible, de la part des non-initiés, mais ce n’est pas l’appellation officielle de la métropole (laquelle, tout à fait entre nous, ne s’est guère creusée les méninges pour trouver Lebateau, Lanavette, Letrain, Letram, Lemétro, Lebus, Lecar… ). Au moins, nous a-t-elle gratifiés, au vu de notre spécificité, de « Lecar+ », autant vous dire qu’on y tient". |
Erreur signalée par une guillerette conductrice de Lecar+, que nous nommions, à tort, "Lanavette", dans le précédent numéro. |
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L'envers de la polémique. On en parlait plus haut, Marsactu a enquêté sur le projet bien tanqué de salle de shoot à Marseille. Un travail qui ne serait pas complet s'il ne donnait pas la parole aux premiers et premières concernées, les usagers de drogue, principalement par injection, précaires, qui n'ont aujourd'hui d'autre choix que de vivre leur addiction dans des conditions dangereuses. Pour un deuxième article, Violette Artaud a donc rencontré plusieurs d'entre eux qui ont accepté avec courage de confier un peu de leur quotidien, en leur nom, et face à l'appareil photo de Geneviève Mitry. Des témoignages rares et difficiles à oublier. |
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Mamie supporter. Sur une note plus légère – il en faut ! – mais pas forcément très juste, ne loupez pas les égosillements virtuoses de la mamie supporter de l'OM imaginée par Studio Bagel. Ce dernier épisode en date d'une série animée consacrée aux "Gradins" est une leçon magistrale en termes de jurons marseillais et de marronnage hors compétition. C'est à savourer ici. |
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Si vous êtes arrivé·e·s jusqu'ici, c'est que vous n'êtes certainement pas des mastres ou des "demi-Gignac", en tout cas pour nous c'est sûr ! Rendez-vous jeudi prochain, toujours sur votre boîte mail ! |
(et si vous ne le savez pas déjà : une info à transmettre, une question, un tirage du loto dans l'ordre à partager : écrivez-nous à pointue@marsactu.fr ) |
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