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Bonsoir, c'est Pointue !

Cette semaine, la rédaction de Marsactu a rayonné bien au-delà du centre de Marseille, c'est donc une édition très métropolitaine de votre newsletter qui vous attend. Sur notre plan de route, un arrêt aux aurores dans le pays d'Aix pour un golf à Fuveau et un point immo people, suivis d'un reportage à Martigues, sur les rives de l'Étang.

Munissez-vous de votre lacarte pour prendre le lecar, on est partis !

Lisa Castelly, cheffe de la newsletter

À PICORER

🏗️ Ça bâtit. Souvenez-vous, il y a quasiment deux ans, Marsactu révélait que l'animatrice TV Karine Le Marchand comptait prendre un chèque de 117 000 euros de la région PACA pour rénover son mas aixois. Après le tollé suscité (jusque chez Cyril Hanouna, une première pour une info Marsactu !) la présentatrice de l'Amour est dans le pré avait renoncé à ce coup de pouce financé par le contribuable et dit qu'elle allait se "débrouiller comme une grande". La presse people nous informe ces jours-ci que le projet n'a pas été ralenti par cette déconvenue. La nouvelle façade du mas vient d'être dévoilée aux abonnés de la star via les réseaux sociaux. Ouf !

⛈️ Ça se frite.  À Marseille, il y a les écolos du Printemps marseillais et les écolos du groupe Écologiste-s et pluriel-s, ce n’est pas la première fois qu’on en parle dans Pointue !. Entre les deux, le torchon brûle de longue date, même s’ils appartiennent à la même majorité. L’élection d’une nouvelle adjointe ce vendredi est l’occasion d’une énième passe d’armes : les élus du groupe autonome refusent de participer au vote et demandent une discussion politique générale préalable. Ce qui a ulcéré Didier Jau, le maire loyaliste des 4/5, lequel en appelle aux instances régionales d’EELV via un message sur X (anciennement Twitter). Le post a aussitôt été « liké » par plusieurs politiques locaux dont le co-secrétaire régional d’EELV Jean-Laurent Félizia. Ambiance.

📨 Ça resserre les vis. Qui dit nouvelle gouvernance, dit nouvelles règles. Avec la nomination de Pauline Malet à l'intérim de la direction générale des services (DGS) de la mairie de Marseille, la municipalité a mis en place un nouveau circuit de validation des courriers internes ultra-précis, doté d’un code couleur : noir pour la DGS, rouge pour monsieur le maire. Faut-il y voir un lien avec la crise interne provoquée lors du départ de Mathilde Chaboche, quand un courrier concernant son potentiel conflit d’intérêts, qu'elle affirmait avoir transmis à l’ancien DGS, n'a jamais été retrouvé ? Probable.

DANS NOS FILETS

Golden hour. Ce n'est pas tous les jours que nos reporters se rendent aux premières heures du jour à Fuveau, encore moins en direction d'un green de golf. Marie Lagache a rejoint mercredi matin les militants d'Extinction rebellion qui bloquent un chantier visant à construire 132 villas luxueuses en bordure du golf, en zone naturelle. Elle vous raconte l'aube de ce conflit qui se joue à la fois sur le terrain, où les activistes s'enchaînent chaque matin aux engins de chantier, mais aussi, bientôt, devant les tribunaux. Reste à savoir qui, entre la justice et ses délais sans fin ou les potentiels zadistes déterminés, entravera les travaux le plus longtemps.

Lire notre reportage

💬 À votre écoute. Une bonne info, une piste à creuser, une question qui vous turlupine ? Écrivez-nous via pointue@marsactu.fr

LE SUIVI

Call me by another name. L’information s’est invitée discrètement dans le magazine spécialisé TPBM. L’ancienne directrice générale de Marseille Habitat, le satellite de la Ville chargé de lutter contre l’habitat indigne, a retrouvé du travail à Châteauroux. Différence notable : elle apparaît désormais publiquement sous son nom de jeune fille, Virginie Corberand. Voilà qui devrait évacuer des recherches Google son difficile passage marseillais. Comme Marsactu l’avait révélé, elle s’était d’abord installée dans un logement à vocation sociale de la société avant d’être priée de déménager par sa tutelle politique. Elle avait ensuite été limogée du fait d’une mise en péril d’un immeuble de son parc à la Capelette et d’une augmentation de salaire qu’elle s’était accordée en catimini. Un CV qui marquait peut-être un peu trop mal.

ON Y ÉTAIT

Crac. C'est un bruit sec qui a convaincu les habitants de quitter leur immeuble à Martigues, dans la nuit de samedi à dimanche. Les 150 locataires de deux bâtiments du bailleur du département, 13 habitat, ont été évacués en urgence, après des expertises qui ont confirmé que leurs inquiétudes étaient tout à fait fondées et les murs sont lacérés de fissures menaçantes. Depuis, la situation de l'immeuble ne cesse d'évoluer. Des travaux de confortement sont en cours, mais le risque d'effondrement reste fort. Notre journaliste Violette Artaud était sur place au côté des habitants sidérés.

Lire notre reportage

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ÇA SE DISCUTE

"- Chers militants, vous êtes les jouets de lobbyistes qui se servent de vous pour placer leurs pions.

- Vous parlez sûrement du puissant lobby des arbres…".

Échange entre deux commentateurs au sujet de la mobilisation écologiste à Fuveau.

LE CLIN D'OEIL DE CHARMAG

 

LE PLONGEON

Gluten. Notre chroniqueur Michea Jacobi se lance dans une nouvelle saison de sa série littéraire dédiée aux engatses marseillaises à travers les siècles. Et l'épisode de rentrée semble lui avoir été inspiré par les pillages de l'été. Nous voilà embarqués en 1524, alors que Marseille est affamée par le siège du Saint-Empire romain-germanique. Tandis que le blé et la farine manquent dans tous les foyers, nous raconte-t-il, le sang monte à la tête des femmes du quartier de Saint-Jean. Elles trouvent alors en la personne de Norade, une sage-femme charismatique, la porte-parole de leur révolte. En moins de deux, cette dernière se retrouvera armée d'une hache et prête à en découdre avec les façades de toutes les boulangeries du quartier. Au terme d'une nuit de vols, elles semblent avoir évité les comparutions immédiates. 

Découvrir l'épisode

ET AVEC ÇA

Le choix des mots. La série noire des meurtres sur fond de trafic de drogue se poursuit à Marseille, sans qu’il semble possible aux autorités d’enrayer le décompte macabre, qui vient d’atteindre 44 décès pour l’année 2023. Nos confrères de Libération consacrent plusieurs articles au sujet cette semaine, avec notamment un focus sur le vocabulaire utilisé pour en parler et l’apparition dans les communiqués du parquet du néologisme “narchomicide”. Des mots qui évoluent pour définir plus précisément et sans raccourci malheureux une réalité qui n’en reste pas moins lourde. C’est à lire ici.

Pointue !, saison 2, épisode 2, c'est déjà fini ! On vous donne rendez-vous jeudi prochain, 18 heures ou à peu près, bon pied, bon œil.

(D'ici là, pour nous partager vos interrogations, vos informations croustillantes ou les dernières stories de Karine Le Marchand, c'est ici : pointue@marsactu.fr)

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