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Bonsoir, c'est Pointue !

Encore une semaine chargée pour l'actu locale ! Alors que les rubriques faits-divers ne désemplissent pas, Marsactu continue de raconter et de documenter toutes les facettes de Marseille et du territoire.

Au menu de ce numéro, nos révélations sur les aides publiques qui s'effondrent pour La Provence, une rencontre avec un rabbin bien décidé à parler à tout le monde et une dernière nouba au Stop.

Pointue, trente-deuxième édition, c'est parti !

Lisa Castelly, cheffe de la newsletter

À PICORER

🗳️ Ça anticipe. L'annonce de la très probable candidature d'Amine Kessaci en position éligible sur la liste des Écologistes-EELV pour les élections européennes de juin 2024 fait réagir à Marseille. Âgé de 20 ans, le président de l'association Conscience, médiatisé pour avoir interpellé Emmanuel Macron en septembre 2021 à la cité Bassens, devrait figurer à la 10ᵉ place de ladite liste. Mais ce qui fait causer, ce n'est pas tant le scrutin européen que les répercussions de son éventuelle élection feraient peser sur... les municipales de 2026. La présence d'une nouvelle figure politique promet d'ajouter du piment dans des arrondissements où les couteaux sont déjà en train d'être aiguisés à gauche entre les tenants du Printemps marseillais, ceux de Samia Ghali et de la France insoumise... Un observateur pose l'équation simplement : "Avec Kessaci en plus ce sera un sacré bordel." Voilà qui est dit.

🚐 Ça se fait des cadeaux. Encore une histoire de succession et de joyaux familiaux à Aix-en-Provence. Dans la trentième édition de Pointue ! on vous rapportait que la Ville d’Aix-en-Provence souhaitait reprendre la gestion de ses diablines à la métropole. Eh bien, c’est chose faite. Enfin, la municipalité devra pour l’instant se contenter de gérer une seule ligne de ces célèbres petites navettes électriques. “La métropole rend la diabline D vers le parc Rambot j’ai reçu un courrier, annonce la maire Sophie Joissains (UDI) à MarsactuJe pense que cela va suivre pour le reste.” Mais ce cadeau n’en est pas vraiment un. Ce tracé ne figure en effet pas sur les dépliants officiels, car il a été supprimé par la métropole en avril 2021 en raison d’une faible fréquentation, contre l’avis de la maire de l'époque, Maryse Joissains. Les relations entre Aix et la métropole ne sont pas encore complètement réchauffées, semble-t-il.

⛸️ Ça anticipe pas beaucoup. Y aura-t-il une patinoire à côté de la mairie pour les fêtes cette année ? Il semble que oui, si la procédure pour trouver un prestataire se déroule à la vitesse d'un triple lutz aux Jeux olympiques. Comme l'a repéré le Collectif des écoles de Marseille sur X, la Ville de Marseille a lancé son avis de marché public le 28 novembre, pour une ouverture le 16 décembre. Ça paaasse.

DANS NOS FILETS

Final cut. “Quand je paie l’orchestre, j’aime bien choisir la musique.” L’adage, discutable, revient à échéances régulières quand un responsable politique cherche à justifier l’arrêt de telle ou telle subvention par sa collectivité. Nouvel exemple, ce jeudi, Marsactu révèle que la région, mais aussi le département et la métropole, ont décidé de mettre nos confrères et consœurs de La Provence au pain sec et à l’eau. Depuis plusieurs mois, le journal a vu le nombre de pubs et d’espaces achetés dans ses pages par les trois institutions fondre drastiquement. Une perte annuelle estimée à 700 000 euros. Droits dans leurs bottes, Renaud Muselier (Renaissance) et Martine Vassal (DVD) assument le coup de rabot. En off, dans les couloirs de La Provence, on estime que les tensions pourraient venir d’un traitement trop positif de l’action du maire de Marseille. Tout simplement.

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💬 À votre écoute. Une bonne info, une piste à creuser, une question qui vous turlupine ? Écrivez-nous via pointue@marsactu.fr

LE MAKING OF

Bande organisée. Coïncidence ? Le sujet de La Provence illustre avec éclat les sensibles questions de liberté de la presse, alors que s’ouvrent ce jeudi à Paris les états généraux de la presse indépendante. Déçus de la programmation des états généraux de la presse voulus par le gouvernement, des dizaines de médias à travers la France, dont Marsactu, ont mis au point leur propre ordre du jour avec une liste de 59 propositions pour libérer la presse, à l’heure où les pressions, financières, judiciaires et politiques, ne font que s’accentuer. Pour suivre la première soirée de débats, qui démarrait à 17h à Paris, rendez-vous ici pour un stream en direct

ON A CREUSÉ

Bon-SecoursDepuis le retour de la guerre au Proche-Orient début octobre, le sujet est sur les lèvres de tous les chroniqueurs de chaînes d’info en continu : “le risque d’exportation du conflit” dans les frontières de l’hexagone. Et à l’intérieur du corset montagneux alors ? Clara Martot Bacry s’est levée aux aurores pour rencontrer un rabbin emblématique des quartiers Nord, Haïm Bendao. Depuis sa synagogue du quartier de Bon-Secours, il partage ses inquiétudes, mais aussi ses espoirs. Et sa détermination à évoquer le sujet sans tabou avec ses voisins musulmans, comme lors d’une discussion publique avec l’imam des Bleuets ce mardi. “Je parle avec plein de personnes, juives et musulmanes, qui peuvent dire des conneries sur le conflit israélo-palestinien. Mon but, c’est que des gens avec des propos potentiellement problématiques puissent m’écouter. Sinon, ça sert à quoi ?”, interroge-t-il.

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ÇA SE DISCUTE

"Un peu d'amour et de solidarité entre nous ça ne fait pas de mal !"

Commentaire de Jeanne 13 au sujet du portrait du rabbin Haïm Bendao.

LE CLIN D'OEIL DE CHARMAG

 

LE PLONGEON

Miam. Le Stop, c’est fini. L’annonce, lourde de sens, est tombée dans La Provence ce jeudi. Fini les folles soirées devant l’opéra entre noctambules de tous les âges et tous les coins de Marseille dans ce troquet sans âge ouvert quasiment 24 heures sur 24. Cet été, dans le cadre de la série d’été “Marseille 1983”, Sophie Bourlet et Tim Vinchon s’étaient penchés sur la légende qu’incarnait le lieu. Et avaient lancé, sans s’y attendre, l’une des plus grandes enquêtes participatives de l’histoire de Marsactu, en recueillant des centaines des témoignages de fêtards nostalgiques.   

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ET AVEC ÇA

Confiture. Évidemment, devant ces charmants petits animaux mignons, il peut être tentant de leur refiler les restes de son sandwich après une promenade dans les Calanques. Mais la Ville met le holà : il est désormais interdit de nourrir les sangliers qui sont de plus en plus visibles dans l'extrémité Sud de Marseille, notamment à Luminy. La raison : les mammifères pourraient se multiplier encore davantage, voire se montrer agressifs si leur repas ne les attend pas tout prêt dès qu'ils pointent le bout de leur hure. Une sage décision, qui aura tout de même un effet regrettable : moins de vidéos amateurs de petits marcassins à commenter dans cette rubrique.

Pointue !, c'est fini pour cette semaine. On se retrouve jeudi prochain, le 7 décembre, toutes lumières de Noël allumées !

D'ici là, vous pouvez nous contacter à pointue@marsactu.fr pour partager vos infos, vos questions, vos meilleures vidéos de patinage à Bargemon.

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