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🏃‍♂️ Ça esquive. Marsactu s’est fait pointer à la soirée de rentrée de Renaissance 13 avec l’ex-Premier ministre Gabriel Attal. L’évènement, initialement programmé le 5 septembre, mais reporté en raison de la nomination de Michel Barnier à Matignon le jour même, est organisé ce jeudi 19 septembre à La Coque dans le 2e arrondissement de Marseille. Nous avions pourtant reçu un carton d’invitation pour la première date, mais en reprenant contact avec les organisateurs cette semaine, on nous indique que “ce n’est pas ouvert à la presse”. Face à notre insistance pour connaître les raisons de ce changement de programme, on nous explique que “ce sont les consignes de l’équipe de Gabriel Attal” et on nous affirme qu'"aucun journaliste ne sera présent". C’est dommage, Marsactu avait bien envie de connaître les impressions du chef de file Renaissance sur la situation de son parti localement alors que les députés macronistes ont été rayés de la carte politique lors des législatives cet été.

🚌 Ça roule ? Les coupes budgétaires atteindront-elles les transports marseillais ? À peine nommé, le Premier ministre Michel Barnier a alerté sur une situation financière “très grave”, qui va corser les discussions pour le budget 2025 de l’État. La présidente de la RTM, Catherine Pila, se dit sans crainte sur le maintien du milliard d’euros de financement voté en 2021 : "Je n’imagine pas une seule seconde qu’il y ait une remise en cause, quel que soit le gouvernement d’ailleurs." Y compris le doublement de 256 à 500 millions d’euros de la part accordée en subvention, plutôt qu’en prêt ? "On a tapé dans la main", souligne l’élue, pour qui l’annonce d’Emmanuel Macron à l’été 2023 vaut garantie. Mais dans l’entourage de Martine Vassal, on attend encore que les avenants soient signés pour se rassurer…

📍 Ça reste. Laurent Lhardit, élu le 7 juillet dernier député de la 2e circonscription de Marseille sous les couleurs du PS, aurait dû, selon toute logique, lâcher son poste d’adjoint au maire de la Ville en raison de la loi sur le non-cumul des mandats. La question était de savoir qui serait élu dans les rangs du Printemps marseillais, lors du conseil municipal du 20 septembre, pour assumer la charge d’adjoint dédié au dynamisme économique, à lʼemploi et au tourisme durable. Eh bien, personne… pour l’instant. Du fait d’un recours déposé mi-juillet devant le Conseil constitutionnel sur le résultat du scrutin législatif. D’ici à la fin de son examen, le député reste donc en poste et peut conserver — pour un temps — sa double casquette.

Carton rouge. Si l'arrivée d'Adrien Rabiot à l'OM a fait la une des journaux et la joie des supporters cette semaine, l'ancien joueur du PSG n'est pas le seul à rechausser les crampons du côté du Vélodrome. Dix ans après le carton jaune qu'elle avait adressé à la Ville sur la gestion du stade, la chambre régionale des comptes joue les prolongations et tacle sévèrement le contrat de partenariat public-privé (PPP) qui lie la municipalité à Arema et à l'OM. Un Vélodrome littéralement "cher" à tous les Marseillais : remboursement d'impôts indu, loyer du club encore trop bas, absence de bonus sur l'évènementiel... Le tout sans contrôle orienté ou presque de la part de la Ville.

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Mytho. Ce n’est pas rare, depuis dix ans, d’assister à un procès pénal qui fait suite aux révélations de Marsactu. Il n’était donc pas étonnant de voir le procès des époux Carrega s’ouvrir sur la lecture précise d’un de nos articles par la présidente de la sixième chambre. L’ancienne adjointe de Gaudin et son mari, poursuivis pour une affaire présumée d’escroquerie, se sont fait plusieurs fois gansailler par les magistrates. “Vous avez déclaré que l’article de Marsactu était mensonger, pourquoi ?”, interroge la présidente à propos d’une dette non honorée par son mari, dont elle disait, à l’époque, ne rien savoir. “Je ne passe pas ma journée à lire Marsactu”, répond Sylvie Carrega, pour éviter de s’expliquer. En apothéose, dans sa plaidoirie, son avocat, Michel Lao, évoque une enquête du parquet sur les achats immobiliers du centre communal d’action sociale dont elle avait la charge, “déclenchée après un article de Marsactu”, puis abandonnée faute d’éléments. Or, nous n’avons jamais écrit à ce sujet. On ne prête qu’aux riches…

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Volutes ouvrières. C'est l'histoire d'une lutte ouvrière, mais aussi celle d'un "#MeToo" avant l'heure. Dans leur bande dessinée La Belle de Mai, Mathilde Ramadier et Élodie Durand rendent hommage au combat mené par les cigarettières de l'usine Seita à la fin du XIXe siècle. En 1887, les ouvrières de la manufacture des tabacs lancent une grève sur le tas après la mise à pied de l'une d'entre elles, accusée injustement d'avoir volé la précieuse marchandise. Avec comme première revendication l'arrêt des fouilles au corps, sorte de tripotage organisé à la sortie des ateliers. Dans un entretien qu'elles ont accordé à Benoît Gilles, les deux autrices reviennent sur la façon dont elles ont entrepris de raconter cet épisode méconnu, mais passionnant, de l'histoire de Marseille.

Ainsi s'achève la 63ᵉ édition de Pointue. On refait le match la semaine prochaine, même jour, même heure, et en clair.

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