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Bonsoir, ici Pointue !

Si c'est encore un peu tôt pour les pulls de Noël, un premier signe ne trompe pas : le marché aux santons vient de dévoiler ses nouveautés, et elles sont dans ce mail. Dans un style bien distinct, on parle aussi du marché informel de Gèze. Pas moins festif, on vous a dégoté un salon spécial truffe, avec la bénédiction d'un sponsor qui va vous étonner.

C'est aussi l'heure de dresser les premiers bilans. Côté finances, on vous raconte la petite arnaque dont ont été victimes des députés du Rassemblement national. Côté RH, on se penche sur la pénurie de personnel dans les crèches municipales.

Pointue !, trente-et-unième édition, allons-y !

Clara Martot, journaliste à Marsactu

À PICORER

🎬 Ça zappe. À RMC et BFM, on sait reconnaître "l’esprit d’innovation". Moins l’odeur du soufre. Le maire d'Istres François Bernardini a beau être sous la menace d’un procès pour corruption, cela n’a pas empêché les deux médias de le nommer pour recevoir un "grand prix des maires". Grande déception à l’arrivée, l’édile istréen a finalement été doublé par son homologue basque d’Urrugne. Il est vrai que ce dernier est bien moins connu du parquet national financier... Et pour (re)découvrir les ennuis judiciaires de François Bernardini, lisez Marsactu, évidemment.

🤐 Ça persiffle. À peine dévoilée, la localisation de la future salle de consommation de drogues fait des remous. Boulevard de la Libération, des riverains multiplient les manifestations pour protester contre son installation. Un autre, pourtant favorable au projet, risque d'être lui aussi un peu embêté. Sébastien Barles, l’adjoint écologiste de Benoît Payan, doit en effet incuber dans le même bâtiment sa "cité de la transition". Un voisinage qui n’a échappé à personne au sein de l’exécutif municipal. "C’est la convergence des luttes", sourit un proche du maire. Manière de rappeler que dans ce dossier délicat, les écolos doivent prendre toute leur part du portage politique... Et pour suivre ce dossier, là aussi, rendez-vous sur Marsactu.

🍸 Ça se gave. Il y a des mélanges des genres qui ne manquent pas de surprendre. Le 7 décembre se tient à la Bastide d'Astres, à Lançon-de-Provence, de "Grandes rencontres épicuriennes autour de la truffe". Il s'agit là d'une "soirée business" organisée par une agence immobilière de la Côte Bleue. Le tarif est de 300 euros par personne, avec dress code "élégant(e) et raffiné(e)". Mais la surprise provient de la ligne des soutiens au pied de l'invitation. Aux côtés de clubs sportifs et de marques de voitures, on trouve le logo de 13 habitat. Pourquoi le premier bailleur social de la région, dont l'état du patrimoine laisse à désirer, apporte son soutien à un tel évènement ? Peut-être que des locataires tirés au sort y seront conviés...

DANS NOS FILETS

Arnaque. C'est l'histoire de quatre candidats du Rassemblement national aux dernières législatives dans les Bouches-du-Rhône. Certains ont gagné, d'autres ont perdu, mais tous se sont fait plumer. Le coupable ? Enzo Alias-Blanes, un ancien membre de la direction de la branche jeunesse du parti. La méthode ? Vendre aux candidats des sites internet, vidéos et autres outils numériques destinés ensuite à être remboursés par la commission des comptes de campagne. Sauf que ladite commission a estimé que les prestations avaient été surfacturées. Et a donc refusé de rembourser les sommes en totalité, nous explique Jean-Marie Leforestier. Voilà pourquoi la députée des quartiers nord Gisèle Lelouis, et les ex-candidats Arezki Selloum et Éléonore Bez, entre autres, doivent compléter la note de leurs poches.

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💬 À votre écoute. Une bonne info, une piste à creuser, une question qui vous turlupine ? Écrivez-nous via pointue@marsactu.fr

LE SUIVI

En place. Au printemps, on décryptait la difficile situation des biffins, ces vendeurs à la sauvette installés autour du métro Gèze depuis plusieurs années. Cette semaine, nous y sommes retournés pour vous annoncer une bonne nouvelle : si tout va bien, les biffins auront bientôt leur propre marché couvert. L'association Amelior, qui porte ce projet, a fait visiter à ses vendeurs adhérents l'entrepôt municipal qui doit se transformer en halles pour le printemps. Et les idées ne manquent pas pour la suite : atelier de réparation de vélos, coopératives... En attendant, les vendeurs se montrent enthousiastes à l'idée d'enfin quitter les trottoirs de Gèze. Vous retrouverez leurs témoignages dans notre dernier reportage en direct des futures halles, signé Roxanne Machecourt.

ON A CREUSÉ

BambinsElles accueillent pas moins de 3000 (tout) petits marseillais, mais la pression est maximale. Pour reprendre l'expression d'une élue, les crèches municipales marseillaises sont "dans l'oeil du cyclone". Ou comme le dit sans détour une syndicaliste, "c'est la mouise". En cause ? Pas moins de 120 postes sont vacants. Ce qui contraint les structures, parfois, à ne pas pouvoir accueillir les enfants inscrits. Ou à demander aux parents de venir les chercher plus tôt. Si bien que certaines familles, lassées de cette désorganisation quotidienne, se tournent vers d'autres modes de garde. Comment en est-on arrivé là ? La question nous a été adressée plusieurs fois à Marsactu. Si bien qu'on a décidé de s'emparer du sujet, et de confier à Coralie Bonnefoy un décryptage de la situation.

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ÇA SE DISCUTE

"Gallas ! Ton univers impitoya-able"

Commentaire simple et efficace de Patafanari à propos de notre article sur le marchand de sommeil Gérard Gallas.

LE CLIN D'OEIL DE CHARMAG

 

LE PLONGEON

Hommage. De jour comme de nuit, il faisait partie des figures du quartier de Notre-Dame-du-Mont. Vous aussi, vous l'aviez peut-être croisé. Rachid, leader charismatique du petit groupe de marginaux installés devant l'ancienne Caisse d'épargne, est décédé. Il est à l'honneur de la chronique d'Ilies Hagoug, dédiée à la vie nocturne marseillaise. On savait Rachid exubérant, mais on ignorait souvent le reste : ses racines (en Algérie), sa passion (la sculpture sur bois), sa capacité à canaliser les autres quand l'alcool et la violence troublaient la fête, son oreille attentive et ses qualités de musicien. Une nécrologie aussi inattendue qu'émouvante.

Lire la chronique →

ET AVEC ÇA

Boss. Tout le monde en parle (sauf nous). LA tendance 2023 des foires aux santons n'est autre que Bernard Tapie, ou plutôt sa miniature vêtue d'un costard bleu ciel, coupe de la Ligue des Champions dans les mains. Après Didier Raoult ou Jean-Paul II, c'est donc le Boss qui, cette année, fera sensation sur les marchés. Et comme précisé dans les dizaines d'articles dédiés à cette nouvelle, la création a été validée par sa femme, Dominique. Ils vous en coûtera 24 euros quatre mois d'abonnement à Marsactu.

Pointue !, édition 31, c'est fini ! Votre cheffe de la newsletter Lisa Castelly reviendra la semaine prochaine pour un nouveau numéro.

D'ici là, l'adresse pointue@marsactu.fr est toujours prête à recevoir vos informations exclusives, vos questions et vos demandes (sauf pour les places en crèche).

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