Comment la Ville de Marseille a laissé pourrir ses propres immeubles par dizaines
Les habitués du centre-ville ne lèvent plus le nez en passant devant ces façades décrépies, aux volets clos, où des plantes s’accrochent le long des gouttières. Parfois, les entrées sont fermées par des portes anti-intrusion, les premiers étages bloqués par des parpaings. Ils forment le visage multiple, anonyme, de l’habitat indigne dont le centre-ville de Marseille est devenu un symbole, depuis les effondrements de la rue d’Aubagne, voici près d’un an. “Cela relève avant tout de la propriété privée.” Cette phrase, le maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin la répète sur tous les tons depuis le 5 novembre 2018. À Libération, en avril, il disait encore : “Je vous rappelle que ce sont des copropriétés privées et non des logements de la ville.” …
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