La mobilisation des profs de l’éducation prioritaire s’ancre dans la durée
Un chant de stade de foot résonne avenue de la Corse. “Jean-Michel Blanquer, tu nous mets les nerfs, on va te faire la misère “, entonne une centaine de personnes sur un air qui vise d’habitude le président du club lyonnais. Au départ du collège Gaston-Defferre, des professeurs marseillais se mettent en marche, banderoles et pancartes en main, vers les bureaux de la direction des services départementaux de l’Éducation nationale (DSDEN), du côté de la gare Saint-Charles. Rosa-Parks, Quinet, Renoir, Wallon, Belle-de-Mai, Monticelli, Rimbaud, la majorité d’entre eux travaillent dans des établissements membres du “réseau d’éducation prioritaire” (REP et REP +), où les élèves connaissent plus de difficultés qu’ailleurs. Depuis le 14 …
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