Bonjour, c'est le grand retour de Pointue !

Après le pastis post-électoral, un été rempli de jolis reportages et un déluge qui a sonné brusquement la fin de la baignade, à Marsactu aussi, on a amorcé notre rentrée. Alors oui, ça pique un peu, mais non, on n'est pas malheureux de vous retrouver. Et pour cette nouvelle saison de Pointue, on ose même une nouveauté. Pour se consoler du départ de notre cheffe d'édition Lisa Castelly, chaque jeudi, votre newsletter préférée sera écrite par un ou une journaliste de la rédaction !

Pour tout le reste, on garde la formule consacrée : un condensé des articles les plus piquants de la semaine et des informations inédites. Forcément, au sommaire de cette rentrée, il sera question de politique. Mais on vous embarque aussi dans les buvettes des stades, dans les coulisses de nos camions à pizzas et, plus incroyable encore, dans un bus de nuit marseillais (oui, ça existe).

Pointue, saison 3, épisode 1, c'est parti !

Clara Martot Bacry

À PICORER

🧳 Ça s'en va. Quel avenir professionnel quand on a quitté son poste de conseiller de Martine Vassal pour se présenter avec le Rassemblement national aux législatives, mais qu’on a finalement perdu ? C’est la question à laquelle Olivier Rioult, ex-secrétaire général des groupes majoritaires à la métropole et au département puis candidat malheureux dans la 2ᵉ circonscription de Marseille, a dû répondre cet été. Selon nos informations, il deviendra collaborateur parlementaire du député Union des droites pour la République (le groupe d’Éric Ciotti à l’Assemblée nationale, allié du RN) de la 6ᵉ circonscription marseillaise, Olivier Fayssat. Un poste qu’il devrait récupérer à partir de fin septembre, “le temps que ses contrats de travail se terminent à la métropole et au département”, nous précise-t-on. Olivier Rioult pourra donc bien se rendre au Palais Bourbon, mais pas s'asseoir dans l'hémicycle.

👔 Ça revient. Les temps sont durs à Paris. Depuis sa défaite aux législatives, la plus marseillaise des secrétaires d’État, Sabrina Agresti-Roubache, attend dans son ministère. Et elle devra encore patienter jusqu’à la semaine prochaine avec la constitution du gouvernement de Michel Barnier. Soit plus de 60 jours avant d’enfin pouvoir prendre des vacances ou penser à la suite de sa carrière politique. Dans son entourage, certains ont cependant déjà trouvé de quoi rebondir. Son directeur adjoint de cabinet, Yannick Lloret, va revenir au cabinet du président de région Renaud Muselier, pour lequel il travaillait déjà avant d’intégrer l’équipe de Sabrina Agresti-Roubache. Après l’emploi du temps de ministre, il ne risque toutefois pas de manquer de travail à la région, alors que Renaud Muselier et son directeur de cabinet Romain Simmarano sont déjà en campagne pour les municipales de 2026.

🎖️ Ça attend. Le carton d’invitation était prêt et les petits fours presque chauds. Le samedi 21 septembre, Nora Preziosi devait recevoir la Légion d’honneur après sa nomination au grade de chevalier. Le rendez-vous était fixé à 18h au cercle militaire du Fort Ganteaume à Marseille, en présence du préfet de région Christophe Mirmand. Mais la présidente du bailleur social 13 Habitat, par ailleurs conseillère municipale d’opposition divers droite, a décidé de reporter l’événement. Dans le mail qu’elle a adressé à ses invités, Nora Preziosi ne donne pas les motifs de ce report. Mais, comme le concède un cadre de la droite locale, "ce n’était pas une très bonne idée en ce moment". En cause ? Nos récentes révélations sur les attributions de plusieurs logements sociaux à des proches de la présidente (dont sa mère, aux Catalans). La justice a ouvert une enquête pour prise illégale d’intérêts, détournement de fonds publics et recel. La rosette, qui récompense "les mérites éminents" des citoyens et les désigne comme "modèle de civisme", attendra.

DANS NOS FILETS

Aïoli. Dimanche dernier, Martine Vassal (DVD) faisait sa rentrée politique à la halle Léo-Ferré de Gardanne pour un banquet républicain rassemblant ses "amis", sympathisants mais aussi élus de la droite et du centre venus en nombre. Parmi lesquels Renaud Muselier (Renaissance), dont la patronne de la métropole et du département ne semble plus pouvoir vouloir se séparer… Cet aïoli intervenait en effet dix jours après les universités d'été de la droite locale au château de Forbin (11ᵉ), durant lesquelles les deux élus n'avaient pas manqué d'afficher leur unité. À la tribune, Martine Vassal a d'ailleurs appelé à une union forte autour des valeurs de droite, prônant un "retour à l'ordre" qu'elle qualifie d'"absolument indispensable". Et draguant au passage les électeurs du RN...

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💬 À votre écoute. Une bonne info, une piste à creuser, une question qui vous turlupine ? Écrivez-nous via pointue@marsactu.fr

ON A CREUSÉ

Folklore. "Je n'ai rien à vous dire", "Je n'ai pas envie de discuter", "J'ai reçu ordre de ne pas parler"... Clémentine Michel ne compte plus les vents qu'elle a reçus en enquêtant sur la gestion pour le moins folklorique des buvettes présentes dans les stades municipaux marseillais. Une spécificité locale à laquelle la Ville a décidé de s'attaquer, en lançant cet été un appel à manifestation d'intérêt pour remettre les choses à plat. Et ce ne sera pas du luxe : gestion opaque, revenus non déclarés, vente illégale d'alcool... les sujets à traiter ne manquent pas. Pour les gardiens de stade, bien souvent à la tête de ces buvettes, ça sent la gueule de bois.

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ÇA SE DISCUTE

"Mettre des baskets blanches ne rajeunit personne. Même pas les pieds. Alors, pour les idées..."

Commentaire d'André Fournon au sujet de la rentrée de la droite marseillaise, qui présente sa "nouvelle génération", en réalité issue des gardes rapprochées de Martine Vassal et Renaud Muselier...

LE CLIN D'ŒIL DE CHARMAG

 

LE PLONGEON

Fiesta. Imaginez. Vous commencez vos études à Marseille, êtes invité à la soirée d'intégration de votre école dans un bar du Vieux-Port, et au moment de rentrer sur votre campus de Luminy ou de Saint-Jérôme, un bus de nuit apparaît. Oui, un Noctambus, en service trois soirs par semaine, entre 1h30 et 4h30. Depuis une semaine tout pile, ce rêve est désormais réalité. On répète : ça y est, la RTM a doté la deuxième ville de France de bus de nuit. Marsactu n'aurait raté cette soirée historique pour rien au monde, alors Clara Martot Bacry a embarqué dans le tout premier "N1". Et contrairement à ce qu'on aurait méchamment parié, il était déjà plein à craquer.

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ET AVEC ÇA

Miam. The New York Times a écumé les rues de Marseille — et plus particulièrement celles du cours Julien, décidément le quartier préféré des médias étrangers — pour comprendre la relation passionnelle qui lie ses habitants à la pizza. Pour l'éminent quotidien américain, le plat préféré des Français, que les différentes vagues d'immigration se sont successivement approprié en le réinventant, n'est pas sans refléter le cosmopolitisme de la ville. Morceaux d'histoire, anecdotes croustillantes et descriptions gourmandes ponctuent cet appétissant hymne à la pizza marseillaise, dont "la croûte" serait "plus dure que la napolitaine". Une omission, mais de taille : s'il fait état de la cinquantaine de camions-pizza qui quadrillent la ville chaque jour, l'article ne mentionne pas que cet ancêtre des food trucks a vu le jour en 1962... à Marseille.

Cette 62ᵉ édition de Pointue s'achève ainsi. On prend rendez-vous pour la semaine prochaine et si ça vous a plu, n'hésitez pas à parler de Pointue autour de vous : les huit premiers numéros sont cadeau.

D'ici là, pour vos questions, retours, infos et bons plans pizza, écrivez à pointue@marsactu.fr.

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