Rafle du Vieux-Port : premières auditions dans l’enquête pour crime contre l’humanité
Il aura fallu attendre 76 ans pour que l’histoire accélère brusquement. Depuis le début de la semaine des gendarmes de l’office central de lutte contre les crimes contre l’humanité, les génocides et crimes de guerre (OCLCH) ont pris leurs quartiers à la caserne de l’avenue de Toulon. Ils entendent un par un les rescapés de la rafle des 23 et 24 janvier 1943 au cours de laquelle près de 20 000 habitants du quartier Saint-Jean, entre le Vieux-Port et le Panier, sont évacués. 12 000 d’entre eux sont ensuite amenés en wagons à bestiaux vers une ancienne caserne de Fréjus. Parmi eux, plus de 600, juifs et résistants, ont été déportés vers le camp de concentration de Sachenhausen. Après plusieurs jours d’internement, les familles évacuées rentrent …
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